80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un lac dont les eaux s'étendent dans une région obscure du corps ; une rivière au plus profond du coeur ; une douleur pareille à une pivoine ; des arbres sublimes qui ouvrent leurs bras comme pour prier... Il est fréquent de voir Eom Won-tae associer, dans ses poèmes, le lexique de l'anatomie humaine à celui de la nature, comme s'il existait un lien entre les organes vitaux et la structure organique du monde. La vérité, c'est que ce poète coréen écrit avec son corps. Un corps tout à la fois fragile et résistant, atteint d'une insuffisance rénale chronique qui l'oblige à se rendre régulièrement à l'hôpital. Un corps devenu métaphore de la terre en souffrance et de l'épuisement de ses ressources. Un corps aimant qui mise sur l'empathie et la capacité d'émerveillement pour se maintenir en vie.
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