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Le livre d'Hadassa Tal s'ouvre sur une interrogation murmurée - « Qu'aurais-tu fais de moi si j'étais venue oiseau ? » - et se clôt par l'évocation du père qui peignait une fauvette en silence lorsqu'elle était enfant. Entre ces deux respirations, un froissement de plumes, des trilles qu'un cri pourrait briser, un vol vacillant qui se glisse entre les mots. Car ce recueil ne parle que d'oiseaux. À l'image du colibri qui « enflamme les ombres bleues en secret », ces derniers vivent entre pesanteur et légèreté, sans jamais traverser deux fois le même ciel. D'une page à l'autre, un chant se fait entendre qui pousse à la méditation. Déjà la poésie et l'oiseau ne font qu'un. Ils se fondent dans l'évidence de l'espace, calligraphient la lumière et viennent adoucir la tombée de la nuit.
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