Pendant plus d'un mois, nos Explorateurs du Polar ont mené l'enquête pour résoudre l'insolvable : dénicher, parmi les meilleurs polars du moment, celui à ne manquer sous aucun prétexte. Découvrez le palmarès !
Londres, 2001. L'Église, un service très particulier des Douanes britanniques, a surveillé pendant trois ans Albert William Packer, richissime homme d'affaires soupçonné d'appartenir à la mafia londonienne. Mais après un procès retentissant et plusieurs mois passés en prison, Packer est libéré, du fait de la défection d'un témoin clé. L'enquête est officiellement close, l'Église a échoué, mais le jeune Joey Cann se jure de ne jamais renoncer. Il sera désormais dans l'ombre de sa cible. Un jour, un homme est retrouvé mort à Sarajevo et Packer est forcé de se rendre en Bosnie. C'est dans ce pays exsangue et ravagée par la guerre que Joey va tenter de le piéger.
« Envoûtant, Dans son ombre frappe par sa tension palpable, sa manière de préférer le suspense et la psychologie à l'action. » Alexandre Fillon, Lire.
« Un roman noir quasi épique dans lequel histoire, psychologie et aventures forment un ménage addictif. » Sébastien Rochard, Le Courrier de l'Ouest.
Pendant plus d'un mois, nos Explorateurs du Polar ont mené l'enquête pour résoudre l'insolvable : dénicher, parmi les meilleurs polars du moment, celui à ne manquer sous aucun prétexte. Découvrez le palmarès !
Un thriller psychologique
Dans ce roman Gerald Seymour nous propose un combat plus psychologique que physique. Malgré le nombre de page imposant, ce livre en reste pas moins dynamique et interessant.
Un très bon roman policier…
Un super-polaire Entre Londres et Sarajevo Qui plaira aux fanas d'une action et de suspense. Je ai aimé le fait Qu'il donne à Réfléchir sur la guerre et ses affres. La part laissée à la psychologie est grande, les personnages are Fouilles et l'histoire m'a tout de suite accrochée. Le finale HNE Vraiment phénoménal et m'a bien plu.
Vous y trouverez non douanier, mafieux de l'ONU, des petites frappes, des Nations Unies et archiviste Comme toile de fond le conflit des Balkans.
Entre roman d'espionnage et thriller politique, ce est un très bon polar, l'auteur a une écriture et Une Façon de Nous Mener Là où il Veut très Efficace, d'Autant en plus Que ce style non journalistique et très crédible . On prend conscience de l'horreur de la guerre et de Ses restes, le la terre de personne, la corruption, la violence, l'injustice et les gangs.
L'auteur a réussi à me captiver Avec Un sujet Qui A La Ne Est de base pas mon sujet de prédilection.
VERDICT
Un très très bon polar Qui donne à Réfléchir with finale Un magnifique et inattendu. Un bon livre à glisser Dans la valise.
https://lilacgrace.wordpress.com/2015/06/10/dans-son-ombre-seymour-gerald/
William Benjamin Parker, alias Mister, riche hommes d'affaires sort blanchi de son procès grâce à son juriste l'Aigle. Joey Cann archiviste au sein de l'Eglise qui a participé à cette enquête de trois ans, reste convaincu de sa culpabilité et se lance avec la nouvelle équipe des douanes à la traque de Mister en Bosnie. Sur fond de terrain miné par la récente guerre, l'affrontement entre les deux hommes tourne au duel tandis que Mister souhaite étendre son territoire de trafic de drogues sur les terres bosniaques. Gérald Seymour nous happe dans cette vallée minée et illustre ce conflit entre Serbes et Bosniaques avec Hussein et Dragan dans la vallée de la Brunica. Les humanitaires, les trafiquants, les stratégies politiques sont décriées au fil de l'écriture fluide et précise. Tout le monde a un prix quel sera celui de Joey? Les personnages secondaires permettent de brosser en douceur les contours de cible 1 et de son obsessionnel poursuivant et si quelqu'un peut le faire alors Joey Cann ! A découvrir et faire découvrir.
Au delà du polar classique la lecture permet d'éclairer le conflit des Balkans, et de découvrir les ravages des mines anti-personnelles. Une lecture instructive.
>Je viens d'achever "Dans son ombre" et je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le sujet. A quoi cela est ce dû ? Je ne pourrais le certifier. Sans doute à cause de l'écriture particulière de l'auteur Gérald Seymour qui peut nous parler de différents personnages (6 environ) sur une même double page. Peut être aussi à cause du fait qu'il fait des flash back ? Quoiqu'il en soit, on est loin avec ce livre du polar noir, à vif, où le meurtre de sang est roi. Non , ici le sujet est plus trouble, il s'agit davantage du caractère obsessionnel du jeune flic sur le roi de la pègre qui est au centre de l'histoire du roman. Je m'attendais complétement à autre chose pour un roman qui à l'étiquette "Polar". Mais ce terme revêt bien des différences j'en conviens. Le livre comporte 600 pages (qui m'ont paru longues) mais qui malgré tout sont justifiées. Il n'y a pas de grandes longueurs. Un livre que j'ai lu mais dans lequel je ne me replongerais pas une seconde fois.
Dès les premières lignes, on sent que l'on entre dans un livre sérieux, pas un polar divertissant. Il y a quelque chose de trouble, de grave et de lancinant dans l'écriture de Gerald Seymour. Et dès les premiers chapitres, je ne peux qu'être d'accord avec les critiques dithyrambiques que le livre a reçues.
On entre assez vite dans le domaine de l'obsession, on fait face au véritable mal, véritable parce que réel. Ce mal là n'est pas sanguinolent, n'est pas effrayant, il est sournois, vil, avide et égoïste. Il est le mal que l'on croise tous les jours aux informations. On suit donc le jeune Cann, archiviste dans une division de surveillance anglaise, qui nourrit une obsession tout à fait malsaine pour le roi de la pègre londonienne, Albert Packer dit Mister, qui, à force de menaces, de tortures et d'enveloppes garnies, a su échapper à la justice, encore. Cann en fait une affaire personnelle qui le mènera jusqu'aux champs ravagés de Bosnie, quelques années seulement après la guerre. Mais la guerre est encore bien là dans les malfrats qui tiennent la ville, les policiers, avocats et juges corrompus, les populations désarmées, appauvries, les champs de mines et les habitations détruites. C'est dans ce décor post apocalyptique que Gerald Seymour opère une chorégraphie très précise entre Joey Cann et Albert Packer. Tout au long du livre, on se demande : qui des deux hommes est le chasseur ? Qui est la proie ? On assiste à la descente aux Enfers de Cann qui, avec le temps, perd sa raison et sa droiture au profit d'une obsession.
L'écriture est carrée et c'est vers la fin que l'on entraperçoit une certaine poésie dans sa description de paysages. Petite mention à l'homme, la mine et le renard. Le propos est complexe, n'est pas malfrat qui veut et Gerald Seymour raconte avec élégance les trafics qui sabordent l'Angleterre et la Bosnie et à travers eux, tous les pays du monde.
Ce gros roman de 600P, touffu, écriture serrée, n'offre pas de prime abord une grande facilité de lecture .Je suis souvent revenue en arrière pour bien repositionner hommes et lieux, d'autant que sur une double page par exemple, séparés d'à peine une ligne, les paragraphes concernent parfois 5ou6 personnages.
Au bout de 200p, je me suis sentie en phase avec l'auteur; quant à la fin du roman, comme tout bon thriller qui se respecte, et elle n'est pas forcément évidente, elle donne des pages époustouflantes, superbes.
La majeure partie de ce roman se passe en Bosnie, après la guerre, là où tous les trafics font force de loi. S'y retrouve Mister, un très gros bonnet de la pègre londonienne venu venger la mort d'un de ses précieux hommes de main. En face, Joe Cann, un obscur jeune archiviste des services des Douanes anglais qui s'est juré après que Mister ait été remis en liberté de le poursuivre et en fait ainsi une affaire personnelle.
Cet affrontement fera du jeune homme un personnage de plus en plus incontrôlable, à la limite de la déraison.
Toutes les forces du mal sont évoquées dans ce roman foisonnant, glaçant par moments, les mafieux bosniaques ne sont pas des enfants de cœur et les MI5 , MI6, ne pratiquent pas l'angélisme non plus.
Un style enlevé, une belle traduction ,quelques efforts de concentration nécessaires, je suppose que Gerald Seymour ne peut se vexer lorsqu'on lui dit que sa plume, c'est du grand J.Le Carré.
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