"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fin des années 2000. L'écrivain Alain Bonnand, accompagné de sa femme, ses quatre enfants et son chat Lewis, pose ses bagages à Damas, en Syrie. Il entame depuis le quartier Malki, « affreusement résidentiel », une chronique damascène, croquis sur le vif des habitants, de la ville et de ses usages.
On y voit les femmes américanisées, les chrétiennes aux croix blingbling et les autres de plus en plus voilées, les rites du quotidien, la visite chez le coiffeur et au Inhouse du coin, la ronde des taxis, l'exploration de la rue dite des Paresseux ou du quartier Bab Touma.
Ce récit faussement désinvolte, sensoriel, aiguisé par l'ironie, fait surtout briller les derniers éclats d'un pays tenu par une main de fer, juste avant que celui-ci ne bascule dans son long hiver. Un récit où l'écriture et la fantaisie feraient de la résistance sous une dictature, et se prépareraient au surgissement des monstres, celui de la guerre civile et de Daech.
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