"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres. Toujours assisté de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fi dèle capitaine Loïc Gerbaud, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont se trouve plongé dans une enquête explosive bien différente des habituelles scènes macabres qui sont sa spécialité.
Un ministre vient en effet d'être abattu par un sniper à plus de 1200 m. Sachant que seules une vingtaine de personnes au monde sont capables d'un tel exploit, et que le projectile était trempé dans du cyanure, commence alors la traque d'un criminel particulièrement doué et retors.
Les victimes se multiplient, sans aucun lien apparent et n'ayant pas toutes été traitées au cyanure. Balle ou carreau d'arbalète, la précision est inégalée. Ont-ils affaire à un ou plusieurs tueurs ? Un Guillaume Tell diaboliquement effi cace se promène-il dans la nature ?
Tandis que Barga doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s'entremêlent jusqu'au sommet de l'État, où le président de la République n'est peut-être pas seulement une cible.
Un polar original écrit avec maîtrise de la narration. Des bémols néanmoins : Les dialogues sonnent parfois un peu faux, Manue, personnage un peu trop caricatural à mon goût, m’a un peu énervée avec son féminisme à deux sous, une fille cachée qui débarque dans la vie du commissaire…. Cela reste un très bon thriller pour l’été
Voilà un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. C''est un polar comme on en lit souvent sans profondeur. Si le 36 quai des Orfèvres ressemblait à ça, mon Dieu ! Le style est quelconque et alors le pompon la fin. Je n'ai pas du tout adhéré : déception totale.
Avec son deuxième opus, Laurent Loison m'a une nouvelle fois complétement bluffée. Une intrigue incroyablement bien ficelée, des personnages complexes et attachants, voici une partie de la recette de Cyanure.
Nous retrouvons le commissaire Florent Bargamont et son équipe au coeur d'une nouvelle affaire qui les mettra en danger et leur fera se couper les cheveux en quatre.
Le diabolique Laurent Loison ne laisse rien au hasard. Dites vous bien que chaque détail est pensé et a son importance dans l'intrigue générale. On ne peut qu'être admiratif devant un tel travail d'écriture.
De plus, il ajoute à cela la prouesse de laisser chaque lecteur maître de la fin. Grâce au code disponible dans votre exemplaire, vous avez le choix entre plusieurs possibilités. Il suffira de vous connecter au site dédié et de répondre à quelques questions, et votre fin sera personnalisée. L'auteur vous propose même de la recevoir par courrier. Et pour ceux que la démarche rebute ou effraie, pas d'inquiétude, Laurent Loison vous propose tout de même une fin dans votre livre. Vous satisfera-t-elle ou vous poussera-t-elle à découvrir la vôtre ?
Procurez vous vite Cyanure, vous ne serez pas déçus. Laissez vous porter par l'écriture de Laurent Loison. Je vous garantie qu'une fois l'intrigue présentée, vous ne saurez pas refermer le livre avant d'avoir découvert la vérité. D'ailleurs, Laurent Loison me doit quelques heures de sommeil, puisque profitant d'une insomnie, j'ai décidé de me plonger dans Cyanure et cela n'a pas arrangé les choses.
Il me tarde désormais de lire son dernier ebook Chimères.
Voilà, c’est fini… Déjà fini… Et pourtant j’ai fait durer la lecture. Non pas parce que ça ne m’a pas plu mais parce que je savais que j’allais être triste à la fin, triste de me dire qu’il allait falloir attendre… un an… peut-être plus pour avoir le plaisir, la joie mais aussi pour ressentir de la peur et de l’angoisse dans la lecture d’un nouveau Laurent Loison.
Donc ce livre je l’ai lu en plus de deux semaines alors que je d’habitude un livre fait entre deux jours et une semaine selon mon emploi du temps. Mais là j’ai pris mon temps, j’ai savouré, j’ai étudié, j’ai lu, j’ai cherché, j’ai obéi au prologue en quelque sorte!
En plus ce livre j’ai déjà attendu mon anniversaire pour l’avoir, c’est une question de temps en fait ce roman! Il faut déjà avouer que ça fait plus de deux ans que je l’attends. J’avais eu la chance de lire le manuscrit de Charade, manuscrit plus que prometteur par son intelligence de style, d’intrigue et d’écriture. Alors Cyanure je savais que je n’allais pas être déçue!
Et que dire? Je ne m’étais pas trompée, ce second roman est un véritable bijou.
C’est avec une joie non dissimulée que j’ai retrouvé Florent et Emmanuelle, le couple emblématique du 36. Dès le départ ils vont être confrontés à une enquête peu commune. Un ministre est tué au milieu de tous, de façon invisible. Et des morts semblables fleurissent un peu partout tuant des personnes diverses et variées aussi bien par la classe sociale ou l’âge. Le président de la République lui-même est concerné par des énigmes…
Florent va devoir montrer son talent dans la finesse afin de ne pas s’attirer les foudres des hautes sphères, mais y arrivera-t-il? Le connaissant, rien n’est moins sûr!
C’est une enquête humaine et haletante qui conduira le lecteur dans une course contre la montre où le 36 sera fortement mis à l’épreuve.
Le style de l’auteur n’a pas changé, l’écriture y est fluide et plaisante. L’intrigue est intelligemment construite, les personnages sont toujours aussi attachants et bouleversants.
Mais ça ne s’arrête pas là car le clou de la lecture se trouve dans la fin qui n’en est pas une. Alors je vous vois déjà en train de dire quoi? il n’y a pas de fin? Mais si mais si je vous rassure il y en a une et c’est VOTRE fin. Oui oui, croyez-moi. J’ai testé… et j’ai vécu une expérience inédite, allez, je vous raconte. Mais sans spoiler!
J’avais lu à différents endroits sur les réseaux sociaux, que la fin était innovante et inédite. Mais je ne me suis pas renseignée car je voulais avoir la surprise de cette fin. Et quelle surprise. Donc je lis, je lis et là j’arrive à la fin, et je me dis… oui c’est une fin, j’avoue, j’étais un peu déçue car je ne voyais pas l’innovation… et puis je tourne la page et là l’expérience commence… En ayant lu les instructions, j’ai décidé d’attendre le soir pour avoir ma tranquillité afin de profiter au maximum de ce moment unique en terme d’expérience de lecture mais aussi parce que ce moment signerait la fin de mon livre.
Donc me voilà tranquillement installée et l’expérience commence. Je suis les instructions et là je reste scotchée en lisant cette fin, ma fin…
Je n’en reviens toujours pas. L’effet recherché par l’auteur est là, sans aucun doute. Ce que j’ai fait me poursuivra longtemps je le pense. C’est simplement incroyable d’ingéniosité. Je n’ai qu’un mot: bravo!
Et puis à vous lecteurs, je vous dis de foncer acheter Cyanure car jusqu’à la fin vous serez dans l’histoire, impossible de la lâcher et même de l’oublier!
Laurent Loison est un joueur. Il joue avec ses personnages comme il s’amuse du lecteur. Il est imprévisible, surtout, il se fait un plaisir à être où on ne l’attend pas. On le savait taquin avec Charade, avec Cyanure, il continue à aborder ce registre créatif et dynamique, qu’il maitrise particulièrement bien, le thriller.
Le résumé, passez voir la 4ème page. Sachez que ça tire juste et de très loin avec un doigt de Cyanure et au milieu de la cible un ministre mort. Donc cause + effet = le meilleur flic de France est chargé de l’enquête.
Je retrouve avec plaisir le 36 quai des Orfèvres, Florent Bargamont et son équipe, dont Emmanuelle, filleule de Maurice de Quezac, ministre que j’avais abandonné avec l’opus précédent.
Cyanure est un package mitonné aux petits oignons. Il y a le livre, l’histoire et l’expérience littéraire.
Le livre, c’est toujours un bonheur de recevoir un exemplaire chez soi, dédicacé. Merci les éditions Hugo !
Côté histoire, c’est solide et maitrisé. Le lecteur suit avec attention, les héros qu’il a quittés. L’attachement fonctionne à merveille. C’est addictif. Car coté écriture, la tension monte au fil des pages, les cadavres s’accumulent sans pour autant abuser de facilités sanguinolentes et guignolesques. A travers Bargamont, l’auteur se fixe un style en soi. Le livre est à l’image de son personnage principal. Il y a du tempérament et une franche dynamique.
Mais convenir que Cyanure s’arrêterait là, aurait été un peu court. Ceux qui ont déjà lu Laurent, se doute qu’une partie de l’intérêt de cet ouvrage n’est pas que dans les pages. Les autres, cavalez vous forger une idée. Cyanure ouvre une nouvelle porte. Il s’agit là d’une véritable interaction avec le lecteur.
J’ai longtemps soutenu dans mon blog que le numérique pouvait offrir une relation plus interactive entre le lecteur et l’auteur sans pour autant plonger dans le jeu de rôle pathétique et post acnéique. Je suis persuadé que le changement de support peut se révéler comme une opportunité à l’écrivain qui sait écrire autrement.
C’est exactement ce que Laurent pose dans ses romans. Sous couvert de petites touches, il fixe notre attention. Mais surtout nous propose de nous engager dans une aventure littéraire, de nous interroger sur le fond, et au delà, de faire un choix. Comme tout choix, il nous faut l’assumer.
Le poison s’insinue. On ne lit plus de la même manière ensuite.
Quant à cette fin !! Juste pour cela, il faut se jeter dans le bazar. Le dévorer jusqu’à plus soif et surtout se tenir prêt à une expérience hors du commun, une fois la dernière page tournée. Car, finalement, la fin n’est peut-être un début.
Couverture de livre aguicheuse.
Titre court et incisif.
Identification de l'auteur immanquable.
Maison d'édition qui ne fait pas dans la dentelle.
L'auteur de Charade a de nouveau frappé.
Cette fois, au Cyanure.
Et il ne fait pas dans la demi-mesure, ni n'épargne ses lectrices et lecteurs, le Loison.
Il fait la part belle aux personnages pour lesquels il n'a aucune pitié, aucune condescendance. C'est parfois cru, mais bien réel. Il fait fi des procédures et de la théorie. Rien n'est trop beau, ni trop dangereux ou valeureux pour attraper un tueur fou.
L'action démarre à la première page pour ne plus s'arrêter.
Barga et de Quézac du 36 s'apprêtent à délaisser le quai des Orfèvres, qui va déménager aux Batignolles. Mais leurs méthodes, elles, ne changent pas. Nous voilà entraînés dans une course folle, au plus haut sommet de l'Etat.
Il a bien capté les rouages du thriller, maître Loison.
Et on lit, on dévore. Jusqu'à être à la limite des symptômes de la prise de cyanure : apnée, convulsions, arrêt cardio-circulatoire.
Et il nous a jusqu'au bout. La chute est surprenante, il fallait le faire ! Mais chut, pas de spoiler, j'voudrais pas me prendre un tir d'arbalète d'avoir trop parlé.
Cet opus reprend ses personnages de Charade. Vous n'avez pas lu Charade ? Pas de problème, ce n'est pas la suite.
Vous n'avez pas lu Charade ? Pardon, vous n'avez pas lu Charade ?
Courez donc chez le libraire, rectifier le tir, sans mauvais jeu de mots ...
Bravo Laurent Loison, vous êtes rentré dans la cour des grands du Thriller français.
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