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« CXXIII éphémères outrenoirs » n'est pas un récit, au sens classique du terme. Il s'agit d'un journal couvrant la période de 123 jours allant du 31 août au 31 décembre 2015. Le temps calendaire est le seul fil conducteur de ce patchwork de « pièces d'écriture », écrit sous une forme non conventionnelle qui s'apparente parfois à une prose poétique. On y voit surgir le quotidien de l'auteur, dans les transports, au travail, ou durant ses loisirs. Son regard est souvent sombre, parfois cocasse, toujours bienveillant, jamais désespéré. L'écriture de cette chronique rompt avec les règles habituelles de la grammaire et de la ponctuation, pour se développer sous une forme originale ne comportant ni majuscule, ni chiffre arabe et n'utilisant que 2 signes de ponctuation : le pied de mouche « ¶ » comme séparateur de phrases et la barre verticale « | » comme séparateur de membres de phrases. Cette forme dépouillée d'écriture permet de donner un rythme qui ressemble parfois à celui du slam. Les « pièces d'écriture » composant ce patchwork se prêtent mieux à une lecture à voix haute qu'à une lecture silencieuse.
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