80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La veille de la mort de Socrate, on sait que certains de ses disciples avaient envisagé de le faire évader. Ce projet est au centre de cette pièce et l'auteur a imaginé que, contrairement à ce que rapporte la tradition, Socrate accepte de quitter sa prison. Mais il ne le fait que pour obliger tous ses disciples à avouer, l'un après l'autre et chacun pour une raison différente, que cette évasion les gêne et qu'ils en sont venus à souhaiter la mort de leur maître. Seul Ctésippe s'obstine et refuse de se laisser convaincre : il aime Socrate et ne veut rien comprendre d'autre. Peu lui importe l'avenir et le succès d'une pensée dont les autres disciples semblent si soucieux : ce qui compte pour lui, c'est que Socrate vive. Mais celui-ci avouera qu'il est lui-même satisfait de mourir. Seul, le néant peut résoudre les contradictions auxquelles aboutit nécessairement une vie consacrée à la parole. Au lendemain de la mort de Socrate, Ctésippe se retrouvera donc dans une insupportable solitude, avec le sentiment d'avoir été non seulement abandonné, mais trahi.
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