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Interpréter, est-ce sans limites ? La thèse de l'illimitation de l'interprétation nous est aujourd'hui familière.
Comment, en effet, ne pas dire, comme tout le monde, que l'interprétation d'une langue étrangère, d'une oeuvre littéraire ou artistique, d'un texte religieux ou philosophique, d'un rêve ou d'un acte, d'un texte de loi, d'une parole, ou même d'un phénomène quelconque, est infinie ? L'idée a séduit l'intellectuel, le chercheur en sciences humaines, aussi bien que l'homme du commun, par ses promesses de fécondité (" Le sens de ce texte est inépuisable "), de relativisme (" A chacun son interprétation ") et de licence (" Chacun est libre d'interpréter comme il l'entend ").
L'interprétation semble donc naturellement coextensive à la culture. Depuis plus d'un siècle, cette illimitation méthodologique est relayée et amplifiée par des penseurs qui ont tenté de la légitimer théoriquement. Préparée par Nietzsche, fondée par Heidegger, développée par Gadamer, la (les) philosophie(s) de l'interprétation, ou " herméneutique " prétend faire du concept d'interprétation un principe dominateur de la pensée humaine.
Refusant de nous résigner sans examen au principe du " Tout est interprétable à l'infini " ou du " Tout est interprétation ", nous entendons entraîner avec nous le lecteur moderne dans une discussion critique, tâche sceptique d'autant plus nécessaire qu'elle s'attaque à un credo dorénavant au-dessus de tout soupçon.
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