"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jonas Fortier est d'avis que son recueil précédent, "Chansons transparentes", présentait un ensemble de poèmes sereins et ancrés, mais un peu flottants et hors d'atteinte, alors que les poèmes de Courbure de la terre, dit-il, « sont plus endeuillés, plus inquiets de leur sort, ils palpitent, ils ont des vertiges, des étourdissements, ils sont comme des paysages ou des villes vus de très haut : on embrasse du regard, de loin, on voit plein de choses en sachant très bien qu'il y en a plein d'autres qu'on ne voit pas. Ils sont des élans pour vivre avec les choses rendues loin : tout finit par s'éloigner de nous, mais comment ne pas souhaiter que la vie continue, que tout vive, que rien ne cesse.... ».
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