80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Cottidie nobiscum est un hommage que j'ai voulu rendre à mon fils aîné Florian, qui mit fin à ses jours dans la nuit du 1er au 2 octobre 2015. Âgé de dix-sept ans, il venait d'entreprendre à Rennes des études supérieures. Lycéen brillant, adolescent solaire, il avait une soeur et un frère cadets, pour lesquels il importait que son souvenir se maintînt, clair et vibrant telle une oriflamme qui claque à jamais dans le vent.
Dans sa famille pulvérisée, pour l'intolérable présent et tout l'improbable avenir, il fallait que l'amour l'emportât sur les ruines : conçu pour prolonger les liens tissés avec un premier-né aux qualités rares, cet écrit biographique se mue aussi en un dialogue ininterrompu. Pour conjurer la douleur de l'absence et tenter d'obtenir que tout ce qui fut donné et reçu ne l'ait jamais été ni en vain ni en perte. Ceux qui ont perdu un être infiniment cher le savent eux aussi : dans les ténèbres, toute la place est pour la lumière.
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