80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Lorsque j'étais enfant, en vacances chez mes grands parents dans le midi de la France, je prenais plaisir à fouiller dans les tiroirs et les moindres recoins. Comme pour chercher une histoire que je ne connaissais pas... parce qu'on n'en parlait pas. Tout n'était compris ou interprété qu'au travers des lapsus de mes grands parents, comme des mots lâchés ou remplacés comme « descendre à Alger pour les courses » au lieu de Marseille où je passais l'été. Longtemps ces non-dits m'ont empêché d'observer la route qui se trouvait devant moi... parce que je ne connaissais simplement pas le chemin qui m'y avait déposé... Ces lettres traduisent quelques angoisses que je ne comprenais pas, mais aussi une certaine forme d'insouciance face à la réalité des évènements vécus sous la chaleur et la beauté d'une méditerranée à jamais perdue.
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