"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quatrième de couverture La grande silhouette de Nadar domine l'aventure de la " vie moderne ". Moderne, sa correspondance l'est par son contenu, ses thèmes et ses acteurs. Elle l'est aussi par sa facture. Moderne, elle l'est parce que Nadar, engagé dans la presse, le roman-feuilleton, la caricature, la photographie, et même la navigation aérienne, a été l'un des grands acteurs de l'épopée de la communication. Cette correspondance se situe en fait entre la naissance de la grande presse et celle du téléphone. Le premier volume est celui des années d'apprentissage. Nadar débute dans la petite presse, en pleine bohème. Il noue là de solides amitiés avec Baudelaire, Banville, Asselineau, Labiche, Murger ; avec des éditeurs comme Hetzel ; des journalistes, Philipon, Commerson, Balathier de Bragelonne ; des artistes, Gavarni ou Guys ; mais aussi avec Millaud et Solar, futurs banquiers. En 1848 débute l'engagement de Nadar dans le combat républicain contre Louis-Napoléon, avec l'arme de la caricature à La Revue comique, Le Journal pour rire, Le Tintamarre, etc. De la bohème au combat démocratique, du roman feuilleton à la caricature politique : un itinéraire qui bifurquera avec le coup d'Etat du 2 décembre. Le second volume (1852-1955) suivra Nadar jusqu'au Panthéon et son entrée en photographie.
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