L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Sans marquer à proprement parler une rupture par rapport à ses livres antérieurs, Contre l'épisode témoigne d'une inflexion nouvelle dans l'oeuvre d'Esther Tellermann, dont on a pu dire qu'elle déroulait « un récit énigmatique - celui, peut-être, d'une origine - dont chaque séquence déterrerait une tablette invisible ou enfouie ». C'est dans la section centrale, qui donne d'ailleurs son titre au livre, que se perçoivent essentiellement les échos de ce drame caché dont la voix toujours souveraine - mais ici plus rauque, plus heurtée - semble répercuter de strophe en strophe l'effroi initial.
La séquence d'ouverture : Voix à rayures, inscrit cette scène indicible dans la nuit de l'Europe, de sinistre mémoire, où nulle « ombre n'a su / séparer l'ombre ». La dernière section : Inquiétude fixe, renoue le dialogue avec les paysages immobiles et les figures ancestrales qui nourrissent depuis toujours la poésie d'Esther Tellermann : au confluent de l'Histoire et du mythe, de la louange et du deuil, du sacrifice et du chant.
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