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Les contes judéo-espagnols ne sont pas ceux d'un pays mais d'une communauté condamnée à l'exode. En 1492, les rois Isabelle de Castille et Ferdinand D'Aragon ordonnent aux juifs de leur royaume de se convertir au catholicisme ou de quitter définitivement l'Espagne. 150 000 d'entre eux s'embarquent vers l'inconnu. Ils n'emportent rien d'autre que leur langue et, dit-on, la clef de leur maison, pour le jour où ils rentreront. Ils ne sont jamais rentrés. Certains débarquent en Europe du Nord, en Angleterre ou en Hollande, d'autres sur les côtes du Maghreb, en Égypte et en Palestine. Une partie se fixe en Italie. Les plus nombreux font route vers l'Empire ottoman car c'est là qu'ils sont le mieux accueillis. Le castillan médiéval entre alors en contact avec la langue des divers territoires de l'Empire, le turc, le grec, le bulgare... Et à la fin du XVIIe siècle la langue des juifs venue d'Espagne est devenue une langue particulière, le judéo-espagnol. C'est dans cette langue que de Sofia à Salonique, d'Alexandrie à Istanbul, les séfarades conversent, commercent, plaisantent, cuisinent et transmettent leurs histoires. Des contes délicieux et insolents, remplis de tendresse et de poésie où l'on parle d'amour, d'hommes pieux, d'enfants gourmands ou d'épouses plus rusées que le diable.
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