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Ces contes « parisiens » sont presque tous inventés. Presque, parce que j'ai l'impression d'en avoir rêvé la plupart dans mes nuits agitées au cours desquelles le passé, lointain ou récent, vient frapper à mon sommeil, travesti, parfois méconnaissable, donneur de leçons, suintant de sens indéchiffrables.
Pourtant, si j'en crois ma mère qui n'avait pas lu Freud, superstitieuse par nature, sorcière par nécessité, certains de ces rêves devenus contes pourraient être interprétés comme annonciateurs d'évènements. Elle affirmait que notre avenir était dessiné dans ces songes, qu'il suffisait de savoir les interpréter pour se préserver des mauvais présages qu'ils étaient censés nous annoncer.
Elle disait aussi que les rêves noirs avaient pour fonction, pour « mission » de déjouer le malin et de concentrer nos malheurs dans l'impalpable en les virtualisant, nous évitant ainsi d'avoir à les vivre.
Elle racontait enfin que chaque rêve de notre mort prolongeait notre vie de 10 ans.
J'ai compté dans ces contes (hum !) ; mes héritiers attendront encore 80 ans. Qu'importe ? Je ne possède rien.
Sauf peut-être « une main qui écoute ».
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