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Dans la lignée des contes merveilleux ou des épopées mythologiques, Conte du temps où tout s'arrêta... la Conférence des animaux donne sens à une certaine 'Pandémie'.
Cette fable animalière reprend le flambeau de la révolte baleinière évoquée précédemment dans Cétacé : légendes et prophétie baleinières in memoriam Fukushima, récit poétique qui établissait, sur le mode épique et mythique, un lien de cause à effet entre extermination des baleines et Tsunami dévastateur... eh si les plus gros des êtres vivants, las de se faire massacrer, pouvaient se révolter ?
Quelque temps plus tard, ce récit allégorique en constitue en quelque sorte le second volet, en un diptyque cohérent, bien que parfaitement indépendant, et pouvant être lu séparément : eh si le vivant, dans son ensemble cette fois, se révoltait ?
Entre les oiseaux d'Aristophane et la Ferme des animaux de George Orwell, une fable moderne qui reformule, faussement naïvement, deux évidences : avec l'enfant du conte d'Andersen les habits neufs de l'Empereur, dire le Roi est nu ! et, comme chez Perrault, formuler une morale finale simple, voire simpliste : c'est assez !
Conte tout public, à lire et à se lire ensemble, parents et enfants, grands et petits, pour voir le monde autrement, et inciter, de manière sensible, à sa transformation.
Les monotypes précis et empathiques de la graveuse accompagnent magnifiquement ce conte, accentuant sa force évocatrice.
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