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Connaissance des peres de l'eglise n 80 - l'epiphanie

Couverture du livre « Connaissance des peres de l'eglise n 80 - l'epiphanie » de  aux éditions Nouvelle Cite
Résumé:

Le Jubilé de l'an 2000 nous invite à revi­siter les écrits des Pères qui ont été les pre­miers à appro­fondir le mystère tri­ni­taire, à mettre en évi­dence la divinité du Fils et de l'Esprit Saint, à les faire recon­naître lors des pre­miers Conciles oecu­mé­niques, à exprimer le mystère... Voir plus

Le Jubilé de l'an 2000 nous invite à revi­siter les écrits des Pères qui ont été les pre­miers à appro­fondir le mystère tri­ni­taire, à mettre en évi­dence la divinité du Fils et de l'Esprit Saint, à les faire recon­naître lors des pre­miers Conciles oecu­mé­niques, à exprimer le mystère tri­ni­taire de manière tou­jours par­lante pour aujourd'hui. Désormais, le Jubilé touche à son terme avec la fête de l'Épiphanie. Mais cette fête, qui a été intro­duite à l'époque patris­tique, a été lar­gement célébrée par les Pères.
De plus, en mani­festant le sens de l'Incarnation et du salut, elle ouvre sur un « Jubilé continué », comme le dit Gilbert Kongs en un article inau­gural, où il dégage le sens de la fête de l'Épiphanie. II reprend éga­lement les ori­gines de cette fête, mon­trant qu'en Orient, c'est le Baptême du Christ qui est célébré à l'Épiphanie, alors qu'en Occident, c'est sa mani­fes­tation à tous les peuples.
Pierre Maraval explique, alors, à partir des écrits des Cap­pa­do­ciens que « Noël com­mé­morait la nais­sance du Christ et son ado­ration par les bergers et par les mages, pendant que le 6 janvier était une fête com­mé­morant le Baptême du Christ », une fête de lumière.
À partir des écrits des Pères syriaques, qui sont géné­ra­lement peu connus, Colette Pasquet fait éga­lement res­sortir que c'est le Baptême du Christ qui est célébré à l'Épiphanie.
Relisant cette fois les textes des Pères latins, en par­ti­culier ceux de S. Augustin et de S. Léon le Grand, je montre qu'il en va dif­fé­remment en Occident, que l'accent est mis sur le salut apporté par le Christ.
Voilà donc deux aspects com­plé­men­taires du mystère de l'Incarnation qui sont mis en évi­dence en Orient et en Occident.
En un dernier article. Dom André Louf précise le motif de l'Incarnation et sa mani­fes­tation pro­gressive au cours de l'économie du salut d'après S. Isaac le Syrien, un auteur peu connu, mais qu'il contribue à faire connaître par sa récente traduction.
Une fois n'est pas coutume. Nous avons introduit, dans ce numéro, beaucoup de recen­sions, les unes informant sur les tra­duc­tions des oeuvres des Pères de l'Église en Espagne, les autres s'attachant aux livres consacrés à Jésus, au moment du Jubilé, sans oublier les nou­veautés dans les études patristiques.Marie-??Anne Vannier

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