80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
De 1450 à 1830, les confréries occupent une place importante dans l'histoire sociale et religieuse des trois cités épiscopales champenoises de Reims, Châlons et Troyes. En suivant attentivement leur histoire sur près de quatre siècles, on parvient à saisir les raisons profondes de leur pérennité, mais aussi à éclairer les nécessaires mutations et transitions accomplies pour y parvenir. Ainsi, les interrogations et affrontements confessionnels du XVIe siècle modifient considérablement les réseaux confraternels hérités du christianisme flamboyant et dessinent les contours d'un nouveau tissu associatif dominé par la confrérie de dévotion tridentine. C'est au milieu du XVIIIe siècle qu'une nouvelle étape de leur histoire se déroule, caractérisée par de nouvelles remises en question de leur rôle dans la cité. Temporairement interrompue par la Révolution qui les supprime en Août 1792, elle reprend dès l'adoption du Concordat de 1801 à Troyes et Châlons, sous la Restauration à Reims. Point de rencontre entre un clergé exigeant et des fidèles soucieux de vivre une piété toujours plus intérieure, favorisant aussi la dévotion familiale et féminine et oeuvrant également au succès des grandes dévotions universelles et locales, les confréries font figure de véritables écoles de piété dans la vie religieuse urbaine. Cette étude, originale par ses choix chronologiques et sa démarche comparée entre trois cités dont les histoires se croisent en permanence, est une intéressante contribution à la connaissance des tissus associatifs religieux anciens.
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