"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ngone est un jeune diplômé sans emploi comme il y en a des milliers à Bedang. Ces damnés de la terre n?ont pas de présent et le futur Inch Allah. Certains comme Ngone luttent pour survivre en vendant des médicaments «made in Nigéria». D?autres noient leurs soucis dans l?alcool. Ces jeunes diplômés sans emploi sont exclus de la société. Dans ce pays, celui qui détient le kalach, et qui est presque analphabète, sait tout, et surtout ce qui est bon pour les galériens comme Ngone. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le quotidien de ces oubliés de la République n?est que mocheté, guerres, humiliations, déshonneur, déshumanisation? Si par une certaine chance extraordinaire ils viennent à être intégrés à la Fonction Publique, ou plus exactement la Fonction Poubelle, ils sont affectés dans des lieux de perdition où l?école est le plus souvent le cadet des soucis de tout le monde. Certains se plaisent dans cette léthargie où l?on ne fait rien, mais on réclame à cor et à cri un salaire ; d?autres se remettent en cause et scrutent d?autres horizons où leurs compétences peuvent être valorisées et leurs rêves se réaliser. Ecole des cadres est la romance de la République de Bedang.
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