80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Thème principal du numéro : Lieux et temps de la mort.
« Une des choses les plus terribles de notre vie est qu'elle nie la mort », écrivait Salvatore Satta dans une lettre.
Ce cahier s'inscrit dans la réflexion menée par Conférence sur le « divertissement » (thème immédiat du numéro précédent, le numéro suivant s'attachant à l'une de ses autres manifestations, à savoir l'information), c'est-àdire sur la perversion de l'attention propre aux sociétés contemporaines.
Cette attention s'est détournée des lieux et des temps de la mort (car mourir prend du temps, occupe de l'espace), tout comme de la communauté entre morts et vivants qui a pu caractériser des pensées et des modes de vie antérieurs. Ce numéro d'automne de Conférence entend interroger la distance par laquelle on s'est rendu progressivement incapable de donner forme à « l'événement le plus humain » - dans les rites, les villes, l'espace public, dans l'esprit. On peut en déduire l'image contemporaine de ce que nos sociétés veulent que soient la vie, jusque dans les soins dissimulés et sans issue dont elles entourent cliniquement les derniers moments.
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