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Depuis une vingtaine d'années, l'exception culturelle et la diversité culturelle se situent au coeoeur d'un débat de plus en plus mondialisé sur le rapport entre le commerce et la culture. Au départ, l'exception culturelle est vue comme un terme approprié pour certains acteurs dans le but de préserver le droit des États de mettre en oeoeuvre des politiques publiques en matière culturelle. Pourtant, le terme est considéré au fil du temps comme protectionniste et négatif, sans véritables perspectives.
La diversité culturelle s'est peu à peu érigée en valeur du droit international, celui-ci construisant un cadre normatif autour d'elle, censé être un mécanisme de régulation de l'interface « commerce-culture » à l'échelle internationale.
Dès lors, la dimension internationale est omniprésente dans l'interface « commerce-culture » et la bataille des normes autour de sa gestion se déroule largement à l'échelle internationale.
Dans cette perspective, la problématique de cet ouvrage et son enjeu principal partent d'un constat précis : le cadre normatif relatif à l'interface « commerce-culture » n'apparaît pas naturellement ; il n'est pas donné a priori. Il n'est pas transcendant à l'activité des acteurs internationaux. Il est en revanche construit socialement par des acteurs dans un contexte historique bien particulier. Il constitue une réalité socialement produite et reproduite par des acteurs et des observateurs, renvoyant à un ensemble de valeurs, normes et règles qui lui confèrent un certain sens, au détriment d'un autre ensemble. De ce fait, notre propos consiste à recomposer le processus de la construction du cadre normatif et à analyser ses dynamiques politiques.
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