80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Cette histoire commence mal. Très mal. François Sagramor a 11 ans quand il meurt d'un coup de poêle à frire derrière la nuque. Et c'est sa mère qui tenait la poêle. Mais pour lui, enfant maltraité depuis toujours, cette mort est une délivrance. Car François est à peine trépassé qu'il se retrouve à l'état de fantôme. Il découvre alors un nouveau monde, avec ses règles et sa hiérarchie. Les fantômes appartiennent au monde du bien et doivent affronter constamment les morts vivants, émanations du monde du mal. Mais il découvre aussi que l'état de fantôme est une véritable seconde chance, offerte à tous les enfants victimes d'injustice ou de morts accidentelles. À l'issue de son initiation, il apprendra surtout que ceux qu'ils croyaient être ses parents l'avaient en fait enlevé à sa vraie famille, pour lui faire subir son triste sort. Depuis l'au-delà, François Sagramor va tout faire pour retrouver ses vrais parents. Cette histoire de fantôme n'est pas une histoire de fantôme ordinaire. Aucun esprit frappeur, aucun château hanté, encore moins de hurlements sinistres dans la nuit. Au contraire, on découvre le monde des fantômes sous un jour nouveau, avec une société à part entière, avec ses chefs, ses novices, une hiérarchie claire et précise. On s'aperçoit que le bien et le mal sont aussi présents dans l'au-delà, que les fantômes sont en fait les " gentils " et que le mal est incarné par les morts vivants.
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