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Entre lassitude et neurasthénie, ironie et fausse douceur féminine, les nouvelles de Dorothy Parker narre avec causticité des tranches de vie quotidiennes. Un vrai régal.
Je suis le seul être vivant réveillé pendant que le reste de l'humanité est en train de dormir , constate la narratrice d'Heures blêmes, première nouvelle du livre. D'emblée, l'auteur donne le la : ses monologues et pas de deux oscillent entre ivresse et neurasthénie. Belle, célèbre, puis oubliée, Dorothy Parker (1893-1967) n'ignore rien des petites ironies de la vie. En quatre, dix pages ou quelques mots, ses personnages deviennent plus réels que votre voisine de palier ; on n'est pas près d'oublier Madge et Annabel, qui jouent à et si un millionnaire nous léguait un million de dollars ?, ni Lolita, morne fille d'une mère survoltée, que Miss Parker décrit ainsi : À chaque fois que Madame Ewing entrait quelque part, toute tranquillité paraissait déserter la pièce.
Dans ce recueil de nouvelles inédites en français, Dorothy Parker dresse le portrait d’une Amérique aussi désabusée qu’attachante. Elle dévoile également un talent époustouflant pour l’écriture d’histoires brèves - les chutes sont toutes fantastiques.
Les dialogues sont savoureux et la perspective de Dorothy Parker aussi tendre qu’incisive. Il y a un souffle fitzgeraldien qui plane sur toutes ces tranches de vie, ces histoires qui ont toutes en commun une certaine désillusion presqu’un fatalisme…mais souvent saupoudré d’un humour ravageur, comme un antidote au malheur. J’ai particulièrement aimé tous les textes traitant de la guerre d’Espagne et du siège de Madrid, sincères et très touchants.
Dorothy Parker était surnommée par ses amis « The Wit » - en français l’Esprit. Rien de surprenant à la lecture de ces nouvelles si pertinentes et bien écrites.
J’ai beaucoup apprécié l’ajout en fin de recueils de quatre articles écrits par l’autrice pour des journaux qui m’ont permis de mieux cerner sa personnalité et d’en apprendre plus sur l’époque à laquelle elle a vécu et les célébrités qu’elle a fréquenté (notamment Hemingway).
Un recueil de nouvelles qui est culte aux États-Unis et mérite vraiment le détour.
« Le seul groupe auquel j’ai jamais été affilié, c’est cette petite bande qui n’est pas spécialement courageuse et qui cache la sensibilité de son cœur et l’indigence de son esprit sous le voile démodé du sens de l’humour. »
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