"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Comme une feuille de thé, j'ai progressivement infusé sur ce chemin du bout du monde. Je me suis immergée dans la réalité de cette terre bordée d'eau et m'en suis laissé imprégner. L'heure est venue de remonter à la surface pour exhaler la subtilité des saveurs de cette expérience singulière et en déguster les arômes. » En 2013, Marie-Édith Laval, orthophoniste passionnée de méditation et de voyage, se lance dans une aventure hors du commun : le pèlerinage de Shikoku, ce légendaire chemin sacré du Japon, surnommé le «Compostelle japonais». 1 200 kilomètres à pied emplis de vie, de fraîcheur, d'émerveillement et d'épreuves. Un tour de l'âme en quatre-vingt-huit temples et quatre provinces Éveil, Ascèse, Illumination, Nirvana.
Ses pérégrinations géographiques et intérieures sont une invitation à avancer avec confiance sur le chemin de la vie. Un récit de sagesse qui mêle sincérité, humour et profondeur.
En 2013, Marie-Edith Laval rentre tout juste d’un périple sur le Chemin de Compostelle quand elle décide de reprendre le large. La routine de sa vie parisienne ne lui souriant guère, elle choisit le Japon et le pèlerinage des 88 temples de Shikoku pour combler son besoin d’un ailleurs spirituel et solitaire.
Là voici donc partie, sur la plus petite île de la péninsule japonaise, pour une marche de 1200 kilomètres, dans la touffeur de l’été, dans son costume de henro, à la découverte d’un pays, d’un peuple, d’une spiritualité.
Dès les premières pages, on sent que ça va être difficile. Un texte ponctué d’une multitude de citations qui alourdissent le style. Beaucoup de fadaises sur le développement personnel et la spiritualité. Et de nombreuses répétitions.
Restent l’exploit d’avoir parcouru tous ces kilomètres à pied, avec beaucoup de courage et de détermination, sans jamais s’écarter de ses principes, et la belle découverte des rites et des valeurs bouddhistes, des paysages japonais, de la beauté des temples, de la générosité, du partage des locaux et les belles rencontres avec les pèlerins, les moines, les hôtes, les passants.
Une expérience enrichissante qui a, en tout cas, permis à Marie-Edith Laval de se dépasser, de s’épanouir, de trouver des réponses, d’accepter les contraintes du quotidien.
A lire si l’on n’est pas réfractaire à un message religieux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !