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Colloque actes & images ; acte et performance comme pratiques contemporaines de l'image et de l'oeuvre

Couverture du livre « Colloque actes & images ; acte et performance comme pratiques contemporaines de l'image et de l'oeuvre » de  aux éditions Les Presses Du Reel
Résumé:

Une histoire de l'oeuvre et de l'image saisie d'abord comme un acte et comme un processus : le bilan d'une recherche collective qui se propose d'interpréter l'acte d'image et l'acte photographique, et tente de montrer l'ampleur des investigations sur les questions de l'acte, du processus et de... Voir plus

Une histoire de l'oeuvre et de l'image saisie d'abord comme un acte et comme un processus : le bilan d'une recherche collective qui se propose d'interpréter l'acte d'image et l'acte photographique, et tente de montrer l'ampleur des investigations sur les questions de l'acte, du processus et de la performativité.

Il semble, et il faut en retracer une archéologie, que le regard sur l'oeuvre dite d'art se déploie dialectiquement entre une histoire de l'art et une histoire matérielle de l'art. L'histoire de l'art est celle qui s'intéresse à ce que nous nommons production, autrement dit à l'oeuvre en tant qu'objet, tandis que l'histoire matérielle s'intéresse, quant à elle, à ce que nous nommons processus, autrement dit à l'oeuvre pensée comme action et comme performativité.
Ainsi l'histoire matérielle de l'oeuvre et de l'image ne s'intéresse pas d'abord à l'objet mais à la position prise par ce que nous appelons un spectateur ou un récepteur devant l'oeuvre. La différence est alors la suivante : 1. affirmer la non-cohérence de la distinction aristotélicienne entre poièsis et praxis, à moins de pouvoir la lire, dans une histoire matérielle, comme la possibilité dans l'inachèvement de la co-actorialité du récepteur, et 2. penser que l'histoire (matérielle) de l'art ne se situe pas d'abord dans l'oeuvre mais dans la présence et la position du récepteur. Pour cela, il faut penser que le centre de ce processus est bien la différence entre les termes production et processus. Ainsi le premier parle de l'objet, tandis que le second de la position devant l'objet. C'est cette différence qui est au coeur du problème de l'interprétation de l'activité artistique et de l'acte d'image, en tant qu'histoire ou histoire matérielle.
C'est ce champ - pensé depuis le concept moderne de co-actorialité - que nous voudrions penser et interpréter : celui de l'acte, des processus et de la performativité comme sens moderne de ce que nous nommons oeuvre.

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