"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Respirer, il faut que je respire. C'est grave. Je ne peux pas me réjouir de la mort de quelqu'un. Faut que j'arrête de rire comme une malade. C'est nerveux. Non, non, je ne suis pas totalement sans coeur. Ce sont les nerfs. Parce que, dans le fond, je suis peut-être responsable. C'est ma faute... Ou peut-être pas... Juste un malencontreux hasard. » 10 juin 2019. Dufaye, directeur de la rédaction du magazine La Chronique Hebdo, est victime d'un attentat. Quand Diane Choinière apprend la nouvelle, elle est submergée par l'angoisse. À moins que ce ne soit de la joie ? Cette photoreporter, licenciée abusivement quelques mois plus tôt par Dufaye en personne, ne saurait exactement le dire. Tout comme elle ne saurait affirmer avec certitude qu'elle n'est pour rien dans cet homicide. Alcool et anxiolytiques faisant rarement bon ménage, elle va devoir mettre ses idées au clair pour démêler les fils de cette étrange affaire.
Qui sème la fureur récolte la tempête...
Excellente lecture !
Un livre truffé d’humour noir !
Chaque chapitre représente une journée de la vie de Diane.
Diane qui vient de se faire licencier.
Se retrouve sans but dans ses journées, pas de to do list à remplir, pas d’objectif, pas de rendez-vous, pas de travail,...
Elle sombre petit à petit entre les médicaments et l’alcool.
Si le personnage de Diane et sa façon de parler nous fait sourire, l’histoire est aussi là pour dénoncer les abus dans le monde du travail.
J’ai beaucoup accroché à la plume de l’autrice.
J’en avais pas entendu parler avant, mais je recommande cet ouvrage !
Un livre lu pour le Prix des Lecteurs @livredepoche pour la sélection du mois de juillet.
Juin 2019, la disparition d'un responsable du magazine La chronique hebdo met en joie Diane Choiniére. Elle était photoreporter dans ce journal, mais depuis peu elle n'a plus aucun travail, ni salaire d'ailleurs, et avait été mis à l'écart par la victime.
Le quotidien devient très difficile lorsque toutes vos économies sont déjà quasiment parties en fumée et qu'il faut continuer à vivre sans salaire ni chômage.
C'est donc avec une certaine dose de bonheur qu'elle acueille la nouvelle.
Parce qu'il faut bien l'avouer depuis son éviction du journal elle est très très en colère. Matin, midi, soir, mais pas seulement puisque même la nuit sa colère lui fait faire les rêves les plus étranges, dans lesquels elle imagine toute sorte de mort pour tous ceux qu'elle déteste tant ils lui ont nuit et fait du mal.
La colère, cette si mauvaise conseillère, qui l'a submergé et l'aveugle au point de ne plus savoir où elle en est.
Lorsque les disparitions s'enchaînent, et alors que Diane profère également nuit après nuit auprès de qui veut l'entendre, une fois bien saoule le soir après s'être adonnée à l'alcool sans retenue, quelle adorerait voir disparaître tous les cadres dirigeants de son ancienne entreprise, les questions pour savoir ce qu'il se passe deviennent tout à fait légitimes
Fortes de ses questionnements, elle va tantôt se méfier, tantôt accorder sa confiance à ceux qui s'approchent d'elle. Et si au fond elle était coupable lorsque ses pires rêves se réalisent ? Et si elle agissait hors de contrôle de son esprit et de ses actes ? Et si... Voilà bien les questions que l'autrice nous pose à mesure qu'elle nous entraîne dans les pas de Diane et dans ses pires cauchemars.
https://domiclire.wordpress.com/2024/07/31/colere-chronique-louise-oligny/
J'ai reçu il y a quelques jours ce Thriller en format poche pour le vote de juillet du Prix des lecteurs 2024 Le Livre de Poche.
A 55 ans, licencié depuis quelques temps, la photoreporter Diane Choinière croit moyennement en ses chances de retrouver un travail. Trop "vieille" pour le métier et pas assez pour la retraite. Cette photoreporter, licenciée abusivement quelques mois plus tôt par Dufaye directeur de la rédaction du magazine La Chronique Hebdo en personne. Diane ne carbure plus qu’à l’alcool et aux antidépresseurs.
Plus tard le 10 juin 2019 l'homme qui a licencié Diane est victime d'un attentat, elle est submergée par l’angoisse. À moins que ce ne soit de la joie ?
Diane est incapable de savoir si elle est responsable et va devoir démêler les fils pour en être sûr. Petit à Petit d'autre responsable meurt à leur tour.
Louise Oligny signe un premier thriller social féroce sur la précarité, le chômage chez les plus de cinquante ans et leur place dans la société. Une grosse colère et les fantasmes d’une vengeance gore.
On vit avec Diane sa descente aux enfers et le combat contre ses errances et les addictions. Les injustices et les managements catastrophiques. Les chapitres sont courts, un regard critiques mêlé d'une enquête pour démêler les fils de cette étrange affaire. Une ambiance à l'humour grinçant, décalé et délirante.
Licenciement, Addiction, Dépression, Meurtre, Colère, Rage.
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