"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Victime d'une agression homosexuelle à l'âge de dix ans, Antoine Dugas, au sortir du collège, se laisse enfermer dans des culottes de tôle. L'Europe de l'émancipation l'en délivre. Il a 33 ans. Il est prêtre. Venu à Paris pour de savantes études en littérature, il apprend l'amour. Il découvre la femme. Il mène de front ses découvertes littéraires et sexuelles. Le théâtre est omniprésent.Trahi par sa façon de marcher, il se rééduque jusque dans les moindres détails. Il s'abandonne au plaisir reçu, se livre au plaisir donné, s'émeut du plaisir partagé. Est-il un cas? Ou la norme? L'autojustification n'est pas loin. Il constate avec quasi soulagement que Claudel rime avec bordel, que Montherlant rime avec enfants.Comme à peu près tous les premiers romans, Col romain et culottes de tôle est entièrement autobiographique. Antoine Dugas est devenu Alonzo Le Blanc. Il l'a même toujours été. Sous le couvert du journal d'un défroqué, il livre une histoire vraie, la sienne, mais aussi celle de bien des prêtres et religieux, celle que le Vatican refuse de considérer.
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