"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'amour a ses saisons.
Ce n'est pas qu'il change, pas plus que la nature humaine qui n'existerait pas sans lui. Longtemps il a été associé à la volonté capricieuse des dieux qui l'envoyaient aux hommes pour leur bien ou pour leur ruine. Les hommes n'y pouvaient rien. L'effacement des dieux antiques par le Dieu biblique met l'amour sous le régime de la loi, et sous le régime de la liberté parce que les humains reçoivent la faculté de l'enfreindre.
Voici le Dieu s'introduisant en tiers dans l'intimité des couples, licites ou non, ce qui ne leur convient pas toujours. Le délaissement moderne de ce Dieu-là laisse les humains se débrouiller tout seuls avec leurs passions. L'amour ne change pas, mais le grand théâtre de l'âme, la vaste caverne où les passions se déployaient avec leur cris, leurs beaux discours, leurs échos divins, n'est plus accessible.
La littérature classique en conservait les clés. En relisant quelques livres, l'Odyssée, la Bible, l'histoire de Tristan, les romans de Rousseau et de Flaubert, Alain Besançon nous fait revivre le parcours de la passion amoureuse avec ou sans les dieux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !