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Chris marker n'est pas un cinéaste au sens courant du terme.
Il est aussi un étonnant voyageur, un photographe et un écrivain, un artiste vidéo et un concepteur de cdrom. il n'en est pas moins l'une des figures qui ont marqué le cinéma de la deuxième moitié du xxe siècle. il s'inscrit tout d'abord dans le renouveau du documentaire de l'après-guerre, " l'école française du court métrage ", aux côtés d'alain resnais, agnès varda et armand gatti avec lesquels il collabore.
Placé sous le signe de fantômas, du cuirassé potemkine et de vertigo, l'oeuvre de marker est profondément cinéphile. héritier du cinéma classique, il participe dans les années 6o à l'effervescence du cinéma militant et inspire le groupe medvedkine. inlassablement, il poursuit son projet de filmer le monde : chine, sibérie, israël, cuba, chili, japon. et toujours paris. c'est en 1962 qu'il réalise à la fois son premier et unique film de fiction, la jetée, et son premier long métrage documentaire, le joli mai.
En adjoignant à l'analyse approfondie de ces deux films, celles du fond de l'air est rouge, réalisé 5 ans plus tard et sans soleil, vingt ans après, l'auteur de cet ouvrage parvient à dessiner la cohérence profonde d'une oeuvre comprenant plus de 70 " réalisations " et " participations " sur les supports les plus diversifiés : graphique, magnétique ; argentique, numérique. pour ses amis, comme alain resnais, henri michaux, paul paviot, chris marker préfigure " l'homme du xxie siècle ".
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