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Avec ce nouveau recueil, Isabelle Lévesque poursuit sa quête du lien homme-amour-nature. Chemin des centaurées est une longue promenade dans la campagne durant un long printemps, de mars jusqu'au solstice d'été. La campagne, ses herbes, ses fleurs, ses chemins, ses arbres, ses ciels, ses pluies, font naître la pensée - « Seules les pensées qu'on a en marchant valent quelque chose », écrivait Nietzsche.
C'est l'aube de la vie, Isabelle Lévesque ressent chaque matin de cette longue saison comme un renouveau, des renaissances, elle craint la nuit, l'obscurité, la sombre lumière, la poésie c'est la lumière : « Dis encore, dis plus fort, que la nuit n'est tombée qu'un instant. » Marcher sur le chemin des centaurées, c'est aller à la rencontre de nous-mêmes.
La poète invite le lecteur à fouler de tels chemins, et franchir les ponts qui comme une tapisserie, retisserons nos liens avec nous-mêmes, ce nous caché, qui est, dans « Chemin des centaurées », un, l'autre et tous.
Les remarquables peintures de Fabrice Rebeyrolle ont su capturer, sur les chemins, les centaurées des poèmes.
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