"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Il entra dans la salle à manger, s'installa pour dîner. On lui servit un beefsteak. C'était son plat préféré. Il le trouvait à la fois simple et reconstituant. Il le mangeait sans sel ni poivre, se méfiant de la Nature. Mais ce jour-là il repoussa le plat. Le lézard l'obsédait. Il ne pouvait le chasser de sa pensée. Combien de mouches avait-il happé ? Combien de beefsteaks avait-il, lui, Charles, mangés ? Et soudain il lui vient une idée désastreuse.» Cette terrible révélation est le début pour le héros, banquier de son état, d'une lente et inquiétante descente en lui-même. Cela commence par les steaks, jusqu'où cela peut-il aller ? Sous le regard de la belle Poppée, il va tenter de porter et supporter le nouveau regard qu'il jette sur le monde qui l'entoure et de sortir «à tâtons d'une existence qu'il avait toujours crue sans issue».
Roman philosophique sans philosophie, roman d'amour où l'amour se fait discret, Charles permet de renouer avec le héros girardien, exceptionnel specimen d'homme qui découvre l'ennui et la beauté de la vie qui se cache derrière.
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