80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" Constantinopolitain, c'est-à-dire Italo-franc levantin ", comme il aimait à le dire lui-même, Charles-Albert Cingria (1883-12954) est l'un des écrivains les plus inclassables du XXe siècle. Natif de Genève, mais farouche catholique, dandy ruiné, il promena sa silhouette de clochard vélocipédiste entre Paris, où il garda longtemps un pied-à-terre, et la suisse romande, dont il fut, aux côtés de Ramuz, de Gilliard, de Gonzague de Reynold, l'un des promoteurs du renouveau littéraire avant d'être l'un des mentors de la génération des Jaccottet, Chessex et Borgaud. Collaborateur régulier de la NRF, ami de Max Jacob, de Claudel, de Paulhan, Cingria reste victime d'une légende d'un pittoresque trompeur et l'apparent éclatement de son oeuvre, où l'érudition donne la main à la fantaisie dans un irrépressible élan de liberté créatrice qui bouleverse les frontières des genres. Pour les cinquante ans de sa mort, ce Dossier H fait le point sur sa fortune critique et brosse de lui un portrait témoignant de l'actualité de son oeuvre et de la séduction qu'elle opère sur un lectorat de plus en plus nombreux.
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