"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'était une nuit sans lune.
L'horloge sonna UNE HEURE DU MATIN. DONG !
Soudain, Mathéo se réveilla effrayé.
Il avait entendu un bruit derrière la porte, là où les manteaux étaient suspendus.
Il regarda dans cette direction, mais il ne vit qu'une ombre.
Il ouvrit grand les yeux, sans ciller, et l'ombre se transforma en un. MONSTRE !
Inspiré de la propre expérience de l'auteur, cet album aide les enfants peureux à constater qu'ils ne sont pas seuls à voir des ombres se transformer en monstres affamés.
Les peurs de l'enfance font partie de l'évolution et disparaissent au fur et à mesure que les enfants grandissent. Les contes de personnages terrifiants leur permettent de vaincre ces peurs.
En tout cas, dans cette victoire, les parents jouent toujours un rôle essentiel. Mathéo n'explique qu'à sa mère, de crainte d'être ridiculisé, ce qui lui arrive, car jusqu'à présent, il avait usé de subterfuges pour convaincre son chien, son petit frère et sa tante de dormir avec lui.
Protéger excessivement les enfants ou les faire se sentir couards sont des attitudes qui peuvent enkyster le problème et accentuer la peur. Sans se moquer de lui, la mère de Mathéo est confiante et compréhensive.Mathéo avait réussi à se libérer du monstre en offrant tous ses compagnons pour éviter d'être mangé. Finalement il sera capable de l'affronter.L'auteur crée un personnage astucieux qui suscite la sympathie du lecteur, sympathie qui finalement se transformera en admiration face à la démonstration de courage.
Pour façonner l'angoisse du héros, l'illustrateur tient compte de trois prémisses : maintenir le rythme de la narration, respecter l'abstraction du texte par rapport à l'espace pour ne pas limiter l'imagination du lecteur et créer un album qui fait peur.Les illustrations ont été réalisées avec du graphite et des crayons de couleurs claires (blanc, ivoire, crème) sur du papier rouge. Une technique traditionnelle utilisée par Durero et Da Vinci qui constitue un dessin spontané et immédiat, selon l'auteur.
Après plusieurs essais, l'illustrateur a décidé d'utiliser la couleur du monstre comme fond pour tout le livre. Avec ce choix, il opte pour un album qui fait peur, le rouge est associé au péril, mais il est aussi le symbole de la passion, de l'énergie et de la force. Et Mathéo n'en manque pas pour vaincre le monstre !
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