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«Adolphe, le plus fin des deux frères, un vrai loup-cervier, jeta sur Birotteau un regard qu'il faut appeler le regard du banquier, et qui tient de celui des vautours et des avoués...- Veuillez m'envoyer les actes sur lesquels repose l'affaire de la Madeleine, dit-il... Si l'affaire est bonne, nous pourrons, pour ne pas vous grever, nous contenter d'une part dans les bénéfices au lieu d'un escompte.Alors, se dit Birotteau..., je vois ce dont il s'agit. Comme le castor poursuivi, je dois me débarrasser d'une partie de ma peau. Il vaut mieux se laisser tondre que de mourir.»
Balzac dresse avec brio le portrait d'une famille de la petite bourgeoisie parisienne sous la Restauration. Sous couvert de décrire les activités florissantes de la maison de Parfumerie de César Birotteau, Balzac présente les affres de la spéculation immobilière du Paris d'alors faisant et défaisant des fortunes et des réputations.
Le roman présente quelques longueurs - notamment une description très technique de la loi sur le statut des faillis -, mais amène à s'interroger sur ce monde où l'apparence semble parfois l'emporter sur la réalité.
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