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« Si le monde ne change pas maintenant, si le monde n'ouvre pas ses portes et fenêtres, s'il ne construit pas la paix - une paix véritable - de sorte que mes arrière- petits enfants aient une chance de vivre dans ce monde, alors je suis incapable d'expliquer pourquoi j'ai survécu à Auschwitz, Bergen- Belsen, et Ravensbrük. » Ceija Stojka.
Déportée à l'âge de dix ans, Ceija Stojka (1933-2013) survit à trois camps de concentration. Autodidacte, elle commence à peindre et à écrire à l'âge de 50 ans pour témoigner et combattre l'oubli. Qualifiée d'art populaire ou art brut, son oeuvre prolifique et expressive évoque le paradis perdu de son enfance nomade et la réalité douloureuse des camps de concentration.
Elle a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix Bruno- Kreisky pour le livre politique en 1993. Jusqu'au jour de sa mort en 2013, à 79 ans, Ceija Stojka a eu peur que l'Europe n'oublie son passé et qu'un jour prochain, les fours crématoires d'Auschwitz puissent reprendre leur activité dans une indifférence à peu près générale.
C'était la peur d'une citoyenne informée, qui suivait attentivement l'évolution des lois et des discours anti- tsiganes à travers notre vieux continent. L'oeuvre de cette écrivaine, peintre et musicienne rom autrichienne fait aujourd'hui référence concernant les persécutions subies par les tsiganes sous le nazisme.
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