80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La Maison d'éducation de Vennes, dans les hauts de Lausanne, était l'institution officielle vaudoise réservée aux garçons adolescents placés par les autorités judiciaires ou civiles. Fondée au XIXe siècle, elle est transformée au milieu du XXe siècle et devient une institution reconnue et dynamique.
Mais elle subit une crise majeure à l'époque de la publication de L'antichambre de la taule, en 1978, et une restructuration est mise en place; celle-ci échoue partiellement, l'Internat est supprimé, mais la formation professionnelle en externat se développe et l'institution devient le Centre d'orientation et de formation professionnelles (COFOP) en 1987.
L'histoire de ce lieu d'enfermement est empreinte d'inertie; elle est pourtant jalonnée de réformes, inspirées par l'évolution des conceptions pédagogiques et judiciaires; mais elle est aussi tumultueuse, avec des drames individuels, des scandales publics, des campagnes de presse qui la noircissent.
Cet ouvrage met, plus largement, en évidence la problématique complexe de l'enfermement et de l'éducation des adolescents délinquants ou inadaptés en présentant des situations concrètes. Enfin, quelques trajectoires individuelles sont esquissées grâce aux dossiers d'élèves constitués depuis les années 1930.
Richement illustré et très agréable à lire, ce livre intéressera tant historiens, professionnels du social que le grand public motivé par le sujet.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année