À l'aube de leur vingtième anniversaire de mariage, Victoire et Clément n'ont en apparence plus rien en commun. La vie et ses épreuves les ont progressivement éloignés et leurs trois enfants semblent être le dernier lien qui les retient encore un peu l'un à l'autre.
Une crise sanitaire sans précédent vient pourtant bouleverser leur quotidien et les amène à reconsidérer complètement leur façon de vivre...
Entre la crise d'adolescence de leurs aînés, l'immaturité affective de leur petite dernière et les infranchissables silences qui les séparent, parviendront-ils à passer outre les blessures du passé pour enfin réussir à se retrouver ?
Et si la vie vous offrait une chance de tout recommencer, seriez-vous prêts à la saisir ?
Bonjour à tous ! Je me souviens encore quand Alexia Ljean est venue présenter son livre sur un groupe de lecture un peu avant sa sortie. Il y a eu un quelque chose, dans la présentation, dans la couverture, un tout qui m'a fait dire « Ce livre, il me le FAUT ». Et bien ça y est ! Non seulement j'ai pu l'avoir, le lire, mais j'ai même eu le plaisir de rencontrer l'auteure lors d'un salon du livre. Si j'avais apprécié sa publication qui nous montrait une personne douce et bienveillante, j'ai tout autant aimé la lecture de « Ce qu'il reste après tout ».
On plonge dans le coeur d'une famille, on découvre avec attachement chaque personnage, tous attachants à leur manière ! Car dans ce roman, tout le monde à la parole, un coup c'est la petite soeur, Manon, 3ème de sa fratrie, petit bout de chou qui n'arrive pas à parler correctement et à devenir propre alors que ces copines le sont, pourtant son esprit vif et espiègle nous prouve qu'elle va très bien. Et puis il y a son grand frère, Samuel, avec sa joie de vivre à tout épreuve, qui commence à s'intéresser aux filles, non, à CETTE fille et qui s'aime comme chien et chat avec l'aînée de la fratrie, Lisa, qui elle découvre l'amour, son coeur s'emballe pour ce garçon, mais quand le confinement s'installe elle craint d'être oublié par son petit ami. On se retrouve au creux de leurs émotions, mais aussi de celles de leurs parents, Victoire et Clément, dont le manque de communication et le temps ont eu raison de leur complicité datant. A moins que cela soit lié à un événement précis ?
Si on pourrait penser que le confinement nous le subissons assez pour le lire, ce n'est pas le cas avec ce livre ! On se rend compte que l'on plonge avec grand plaisir dans le quotidien de cette famille, on ressent les émotions lorsque la France s'unissait à 20h00 pour applaudir, on se réjouit avec eux, on s'inquiète avec eux, mais surtout on y verse sa petite larme à plusieurs reprises !
J'ai vraiment apprécié le fait que chaque chapitre représentait le point de vue d'un des membres de la famille, j'ai aimé suivre l'évolution des sentiments, leur remise en question. Il n'y a pas une seule longueur, bref j'adore !!!
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