"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La mort ne frappe pas toujours au hasard...
Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s'éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse son village natal, un tableau macabre lui coupe les jambes et lui soulève l'estomac. Un corps écartelé et grouillant de vers gît sur la rive.
Alors que les enquêteurs en charge de l'affaire font de glaçantes découvertes et se confrontent à des témoignages décrivant la victime comme une femme impitoyable, les habitants de Pierre-Perthuis, petit hameau du Morvan, sont ébranlés. Les visages se ferment. Les confidences se tarissent. Hantée par les images de ce cadavre, Alice a pourtant besoin de réponses pour renouer avec l'insouciance de sa vie d'étudiante. Au risque d'attirer l'attention de l'assassin sur elle...
Alice Pernelle, jeune étudiante en médecine de dix-neuf ans découvre en faisant son jogging au bord de la Cure, rivière qui traverse son petit village natal, un corps écartelé grouillant de vers. Hantée par sa macabre découverte, elle décide, de retour à Paris, de se renseigner sur cette femme assassinée, une DRH qui semblerait avoir été redoutable, impitoyable et à l’origine de plusieurs suicides. Est-ce une raison pour s’être ainsi acharné avec tant de haine sur le corps ?
Avec ce thriller à plusieurs voix, l’auteur donne alternativement le point de vue de l’assassin, des gendarmes et policiers en charge de l’enquête et de la victime Cela permet d’appréhender différents éléments qu’une lecture linéaire ne monterait pas et donne ainsi une orientation multiple au récit en passant du criminel, aux policiers, à la victime. De même, le fait de remonter dans le passé explique bien que l’impact des évènements passés est majeur au moment de la narration de l’histoire et, par un effet papillon crée le drame.
La haine est souvent le sentiment central des thrillers. Ici l’auteur prend le parti de la prendre à l’envers afin que son lecteur change d’avis ou de ressenti sur les deux personnages principaux que sont la victime et le criminel. La victime, n’ayons pas peur des mots, est une ordure. Au fils des chapitres, on perçoit le ressenti du meurtrier lui-même dans le but de nous amener à entrer en empathie avec lui et à nous poser les questions de savoir où on en est, ce qu’on aurait fait à sa place. D’autant plus que la personnalité de ce criminel ne va pas manquer de nous percuter. Se mêlent aussi les histoires de petits villages donc les racines peuvent véhiculer la haine de génération en génération et se transmettre tel un virus.
La description du meurtre est véritablement époustouflante, âmes sensibles s’abstenir car elle vient hanter votre sommeil.
Jacques Saussey signe ici un thriller addictif dont la trame nous aspire et nous surprend du début à la fin.
Je viens de decouvrir c cet auteur génial, jevais aller à cheter un de ses livres ,car le résumé me plaît beaucoup même son dernier du mois d octobre hâte de le lire
Un thriller psychologique efficace, Jacques Saussey maitrise le suspense et ses descriptions. L’intrigue est prenante et addictive. Les lieux dans l’Yonne avec le Pierre-Perthuis, le Morvan et la Cure renforce mon imaginaire dans ce thriller puisque j’habite dans le coin. Une lecture dynamique et en apnée. Il y a certaines scène cruelle voir insoutenable. Avec cette auteur cela me rappel quand la femme d’honneur était tourné près de chez moi a ses débuts.
Une véritable gifle, impossible de le lâcher, un scénario qui alterne les points de vu, fausse pistes et rebondissements.
"Impuissante, la terreur comprimant ses entrailles, la jeune femme affronta le regard de la brute qui s’apprêtait à se jeter de nouveau sur elle."
"Les gens n’aiment pas qu’on fouille dans les égouts du passé. Le virus de la haine y est toujours endormi quelque part, prêt à sauter à la gorge de ceux qui le dérangent. Il suffit d’un souffle d’air pour le réveiller, et je n’ai pas envie d’en être la cause."
Premier livre de l’année premier coup de cœur avec Jacques Saussey. L’histoire est profonde et provoque des questionnements. La haine est-elle un moteur de vengeance assez puissant pour ne pas être aveuglée ? Celui qui se fait juge et s’arroge le droit de tuer n’est-il pas pire que celui qui a fait du mal ? Par ce qu’il en faut de la haine pour tuer une femme d’une manière atroce (à découvrir au fil de l’enquête) et laisser son corps grouillant de vers en proie aux prédateurs. II sera découvert par Alice, qui faisant son jogging avec son chien échappe à un sanglier fou attiré par le corps en état de décomposition. C’est une vision insoutenable, elle va impacter Alice et la hanter. Elle est obsédée, elle veut savoir pourquoi cette femme a été tuée de cette manière, qui était-elle et qui lui en voulait à ce point ? Sans notion du danger, Alice fouine sans avoir conscience que cela peut s’avérer dangereux et dans ce coin de l’Yonne les secrets de village sont bien gardés !
La morte, une parisienne au cursus de RH bien rempli, est décrite comme un monstre, une femme sans cœur et sans pitié pour ses semblables, elle ne manque pas d’ennemis ! Pourtant, une personne, une seule est capable d’avoir autant de haine pour fomenter un meurtre d’une intensité aussi perverse et cruelle. Des questions tant pour les enquêteurs de Paris que ceux de l’Yonne. Pourquoi elle et dans ce village. ? Et puis il y a le tueur celui qui transforme sa souffrance en vengeance, celui dont le lecteur suivra le cheminement de la haine viscérale qui l’habite jusqu’à la mise à mort atroce de celle qui hante ses pensées. ? Mais sa mort apaisera-t-elle sa vengeance ?
Les chapitres courts s’enchaînent sans nous laisser de répit. L’innocence d’Alice et la mise en œuvre du tueur prennent le lecteur en otage, oscillant entre la curiosité et l’analyse froide, tout en apportant une psychologie fouillée. Le passage du supplice est d’une cruauté saisissante ! Un récit à la tension latente où la noirceur incisive nous emmène vers un dénouement imprévu.
Vous l’aurez compris du bon thriller, Jacques Saussey emmène le lecteur dans un univers différent et se renouvelle dans chaque histoire tout en gardant intact une lecture addictive et surprenante.
Comme chaque semaine, Alice court avec son chien, sans imaginer ce qui l'attend. Sur les berges de la Cure, elle découvre un cadavre horriblement torturé, image glaçante qui la laisse pantelante.
Après avoir contacté son père, qui la rejoint, prévient et attend les autorités, elle rentre enfin chez elle. Mais reste hantée par la scène macabre à laquelle elle a été confrontée. La gendarmerie mène l'enquête, secondée par la capitaine Marianne Ferrand, de la Police Judiciaire parisienne, une fois qu'il est avéré que la victime vivait en région parisienne.
La victime avait une réputation terrible, habituée à travailler dans des entreprises pour lesquelles elle devait licencier à tour de bras, la DRH n'avait aucun état d'âme et aucune compassion pour quiconque. Pas étonnant dès lors qu'aucune des personnes interrogées à son sujet ne la regrette. Mais est-ce suffisant pour tuer d'aussi sordide façon, et en faisant preuve d'autant de haine. Telle est la question à laquelle la capitaine et le commandant de gendarmerie vont devoir répondre.
Alice est profondément troublée par cette confrontation avec la mort. Cela l'obsède tellement qu'elle veut résoudre cette enquête qui s'avère bien complexe pour les enquêteurs. Tant le nombre de personnes qui pourraient en vouloir à la victime est impressionnant.
Difficile de lâcher ce roman, l'auteur sait nous piéger et nous donner envie d'aller plus loin. Semant quelques indices, il intercale au temps présent des chapitres qui sont le récit d'un narrateur que l'on imagine être le coupable, qui raconte peu à peu mais ne se dévoile jamais réellement.
Au fil de l'enquête, nous plongeons dans les stratégies des grandes entreprises, où le chiffre et les actionnaires sont plus importants que le bien-être des salariées, une vie ne vaut pas cher pour les cost-killers sûrs de leur droit.
Difficile de faire parler un village. Chacun sait, mais personne ne parle. Un secret bien gardé est synonyme de tranquillité.
Voilà donc un thriller qui se dévore d'une traite, dont le rythme ne faiblit pas. Dans lequel nous pouvons ressentir de l'empathie pour certains personnages et les suivre avec plaisir. En détester d'autres mais avoir envie de savoir pourquoi ils sont ainsi. Une intrigue bien ficelée, un sujet qui parait évident mais qui a de multiples ramifications, bref, un bon polar qui nous tient en haleine pendant près de 400 pages.
https://domiclire.wordpress.com/2023/11/22/ce-quil-faut-de-haine-jacques-saussey/
Dans le Morvan, Alice fait un footing dans les bois, accompagnée de son chien et découvre le corps d’une femme assassinée dans un état épouvantable. Qui est cette femme ? Quel est le mobile du crime et qui l’a commis ? L’intrigue est parfaitement menée, des indices sont progressivement distillés à souhait, l’horreur du forfait est à la limite du supportable dans sa description détaillée et la personnalité de la victime découverte peu à peu multiplie les pistes de potentiels assassins. Suspens et plaisir de lecture sont garantis, à condition d’avoir le cœur bien accroché !
J’ai rencontré la plume de Jacques Saussey sur le tard. Les chroniques positives sur son travail étaient nombreuses, mais mon planning surchargé m’avait empêché jusque-là de vérifier par moi-même. Heureusement, l’an passé, j’ai pu enfin remédier à cette anomalie et ainsi confirmer les dires.
Dans « L’aigle noir », il nous proposait un voyage exotique à la Réunion. Cette fois-ci, retour aux sources, dans un petit village du Morvan où est retrouvé un cadavre. C’est le début de l’histoire mais je dois vous prévenir que le crime est particulièrement glauque. Il faut avoir le cœur bien accroché. Le livre porte d’ailleurs bien son titre quand on imagine « Ce qu’il faut de haine » pour commettre de telles atrocités.
L’enquête est menée de concert par les forces de police et par la témoin de la scène de crime. Les indices arrivent au fil des investigations. Certains chapitres sont même consacrés au coupable du meurtre, dont on connait l’identité. Avec tous ces indices, le lecteur reconstruit l’ensemble du puzzle.
L’auteur confirme son savoir-faire en termes de thrillers sombres. Son scénario est réglé à merveille pour nous apporter son lot de surprises. La vengeance est omniprésente et elle insuffle une tension autour du meurtre de cette femme détestable. Le coupable étant connu, on s’accroche au rythme de la narration pour connaitre le dénouement de cette résurgence du passé.
Jacques Saussey fait maintenant partie des auteurs de polar sur lesquels il faut compter. Ces livres abordent des thèmes qui ne laissent pas indifférents. Il n’y va jamais avec le dos de la cuillère mais c’est pour mieux nous enfoncer dans les méandres de l’être humain. Chaque nouvelle aventure est l’opportunité de nous faire frémir et réfléchir en même temps. Je vous recommande cette lecture si vous n’avez pas peur, bien sûr, de vous confronter au noir !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/11/21/894-jacques-saussey-ce-quil-faut-de-haine/
Genre : Polar/Thriller
Avis : GLAÇANT
Quand la haine s’exprime dans un roman…
Alice Pernelle est une jeune femme qui aime courir dans la campagne de Pierre-Perthuis, lorsqu’elle revient chez ses parents. Ce matin-là, l’horreur la rattrape quand elle découvre un corps écartelé entre quatre arbres et grouillant de vers. L’enquête montre que le cadavre est celui d’une femme quasiment détestée par tous, ce qui n’arrange pas les affaires des enquêteurs qui peinent à trouver un mobile solide. Alice est complètement envoûtée par le crime et ne peut contenir sa curiosité. Sera-t-elle en sécurité ?
J’avoue que quelques scènes ont tordu mon estomac tellement la précision des détails était présente, mais on ne se frotte pas à Jacques Saussey sans prendre des risques. Et le mécanisme de la haine est source d’intérêt tout au long de la lecture.
Avec des chapitres exprimant les différents points de vue des personnages, le suspense est au rendez-vous pour un crime que nous devinons quasiment parfait. Les précisions qui nous sont fournies par les uns et les autres nous font mener l’enquête à nous aussi. C’est sans temps mort et avec la crainte qu’Alice en fasse trop, guidée par une curiosité morbide. Comme le tueur s’exprime aussi, c’est glaçant et quelquefois immonde.
Je ne peux que confirmer le caractère addictif de la lecture, ne pas être d’accord avec la mise en exergue d’une personnalité de femme ambitieuse et perverse qui pourrait donner raison à un tueur de la châtier, et vous conseiller de vous faire votre propre avis si vous n’êtes pas une âme sensible.
Je remercie #NetGalleyFrance et #Fleuve Editions pour le SP de #Cequilfautdehaine
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