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Ce que je crois

Couverture du livre « Ce que je crois » de Edgar Faure aux éditions Grasset
  • Date de parution :
  • Editeur : Grasset
  • EAN : 9782246805939
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'Université, sous l'impulsion du grand ministre que j'y aurai appelé, sera, de par la loi, réformée de fond en comble...

De Gaulle, Mémoires d'espoir, t. II.

C'est en juillet 1968 qu'Edgar Faure accepta la mission redoutable que lui proposait le général de Gaulle. Il devenait ministre de... Voir plus

L'Université, sous l'impulsion du grand ministre que j'y aurai appelé, sera, de par la loi, réformée de fond en comble...

De Gaulle, Mémoires d'espoir, t. II.

C'est en juillet 1968 qu'Edgar Faure accepta la mission redoutable que lui proposait le général de Gaulle. Il devenait ministre de l'Éducation nationale, au moment où l'université française semblait ébranlée jusqu'en ses fondements.

Il relate ici cette mission qui dura onze mois, qui fut, pour lui et ses collaborateurs, à la fois périlleuse et exaltante. Il évoque ses entretiens avec le général de Gaulle, M. Couve de Murville, etc. Il dépeint l'atmosphère de ce ministère de la rue de Grenelle, devenu ce qu'il aurait toujours d- être : un lieu de rencontres et de recherches. Il évoque avec humour certains incidents politiques. Mais il dit surtout combien cette entreprise a suscité chez lui et chez tant d'autres, la conviction et l'enthousiasme...

Plus qu'un récit, ce livre est une méditation. Edgar Faure évoque les grands problèmes qu'il a affrontés et qui demeurent posés car ils ne peuvent se résoudre que dans le temps, avec le changement des moeurs et des esprits. Il dénonce les méfaits d'un système traditionnel qui élimine des enfants qu'il devrait préparer à la vie, qui cloisonne les enseignements et les enseignants, qui n'assure pas la formation continue, nécessaire dans un monde en pleine mutation.

Ces problèmes engagent l'avenir. Contre les réactionnaires, les prudents, mais aussi contre les technocrates, Edgar Faure proclame sa foi en l'ordre de l'homme et reprend la formule de Gaston Bachelard : " La société sera faite pour l'école et non l'école pour la société. " Cet acte de foi est aussi un acte d'espérance : le pouvoir prendra l'imagination, Edgar Faure le dit avec une ferveur qui n'exclut pas la raison.

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