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le campo figure le territoire inviolé que ni l'agriculture intensive ni les petits arrangements du mundillo n'ont sali.
il existe pour forger les vocations et nourrir les légendes. c'est l'espace de l'idéal. dans ces parages secs et vallonnés les esprits maléfiques de la corrida envoient de jeunes silhouettes habillées d'une muleta blanche. on dit que la lune les regarde combattre. le campo s'oppose à l'espèce humaine, affairiste et truqueuse. ici, un voile de pureté interdit de toucher. depuis le poste où il a rendez-vous, jean-jacques baylac voit des animaux accomplis, puissants, armés pour la guerre.
d'apparence, tout les désigne pour entrer un après midi de pentecôte en vic. mais peut-être n'ont ils jamais quitté la place du village où les retient inlassablement le peintre, dans l'émotion du commencement. si comme l'affirme curro romero " la vérité est dans le campo et pas dans les villes où tout est mensonge ", alors c'est là, au campo, que jean-jacques le vicois éteindra la lumière éblouissante de son chevalet.
christian seguin.
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