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Cargo

Couverture du livre « Cargo » de Eric Mériau aux éditions Elzevir
  • Date de parution :
  • Editeur : Elzevir
  • EAN : 9782811404727
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

" Lorsque j'aurai perdu tous mes proches, intimes de mon enfance, le monde alors va s'écrouler ! Ce sera mon tout premier monde, celui du berceau, celui qui m'a donné les forces pour affronter l'autre, inconnu, plus aride, plus raide, cette superficielle chimère un peu triste qui, toute ma vie... Voir plus

" Lorsque j'aurai perdu tous mes proches, intimes de mon enfance, le monde alors va s'écrouler ! Ce sera mon tout premier monde, celui du berceau, celui qui m'a donné les forces pour affronter l'autre, inconnu, plus aride, plus raide, cette superficielle chimère un peu triste qui, toute ma vie durant, m'a pourtant fait admirer le ciel, ses habits du soir, ses tons enjoués et prometteurs du matin...
A son prochain, sourire ; de silence, se nourrir ; en société, savoir rire pour éviter de courir après ce qui peut nous faire mourir ! N'est-ce point là l'essentiel ? En fait, je crois que le ciel nous envoie ses couleurs du jour, du matin, du soir ou de la nuit, peut-être juste parce qu'il sait, dans son immense coeur, que nous le regardons, nous les tout-petits, en bas sur la Terre des hommes...
Les cieux ne nous contemplent finalement que pour nous exprimer ses couleurs ! Ô ciel confiseur d'un soir, aux côtés de Natacha, qui fit choir ses friandises et autres gourmandises sous nos yeux émerveillés ! " Cargo, premier texte poétique qui ouvre ce quatrième recueil, baptise de son vocable, le présent recueil avant de disparaître à l'horizon du dernier, Conversion. Le début de cet ouvrage ne peut être introduit que par Cargo et la fin ne peut s'achever que sur Conversion. Ce quatrième livre de poésie, vu le climat dans lequel il se termine, ne peut, en aucun cas, connaître naturellement un autre texte après celui de Conversion.
Le présent, en cet automne deux mille dix, ne peut absolument pas épanouir d'autres lignes après celles qui labourent le champ de Cargo. L'intensité même des derniers textes, témoigne des élans nouveaux de l'auteur et par là, conduit obligatoirement le lecteur à fermer la porte d'un monde qui, en filigrane, en fait espérer un autre au poète, encore tout timide, mais d'une puissance première, inédite, inconnue à cette heure du soir, seulement pressentie ou imaginée...
Ainsi parle l'auteur de Cargo, en ce jeudi trente septembre deux mille dix.

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