80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Mais avoir le bac 2 dans mon pays à cette époque n'était rien, vu la frayeur que provoquait le concours d'accès aux institutions d'enseignement supérieur, du moins au «Buching club». Dans les autres pays francophones, les admis au bac se réjouissent car ils sont directement orientés vers l'université. Mais le malheur d'un bachelier guinéen de l'époque était d'avoir le bac 2 ; je dis bien le malheur d'avoir le bac 2 car le bac 1 existait aussi. Après le bac 2, venait le grand concours d'admission pour l'université aussi inévitable que la mort à son jour. Et que faire pour ne pas être rejeté ? » Le 14 septembre 2000 est un grand jour pour le narrateur : il est enfin titulaire du baccalauréat ! Après avoir brillamment réussi le grand concours d'admission, le jeune homme intègre l'université Julius Nyerere de Kankan en Guinée. Ce qui aurait dû être une incroyable expérience va vite se transformer en un véritable cauchemar. Le narrateur nous brosse un portrait sans concession de son quotidien sur le campus, des professeurs incompétents ayant tout pouvoir sur leurs étudiants, en passant par la prostitution, la violence mais aussi la grève étudiante de 2002, et jusqu'à la terrible répression qui a suivi.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année