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En 1861, la France, l'Angleterre et l'Espagne interviennent avec quelques troupes pour obliger le président mexicain Juarez à honorer les dettes de son pays. L'année suivante, tandis que les Anglais et les Espagnols se retirent, l'empereur français Napoléon III forme le projet de renverser le président mexicain et de transformer le Mexique en un empire latin et catholique. Mais les Français se heurtent à la résistance farouche et inattendue des Mexicains qui prennent le parti de Juarez.
Jeudi 30 avril 1863. A Camerone, à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Vera Cruz sur la route qui conduit à Puebla, vers 18 heures s'achève le combat sans espoir qui oppose une soixantaine de légionnaires de la 3e compagnie du Régiment étranger à des milliers de cavaliers et de fantassins mexicains. La légende de Camerone est en marche. Le culte du glorieux fait d'armes occupe, depuis lors, la première place dans les traditions de la Légion étrangère. En voici le récit traditionnel, tel qu'il est lu chaque année lors des cérémonies :
" L'assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche ; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. À un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l'ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés a mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve. Il leur crie :"Rendez-vous" ! "Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes". Leurs baïonnettes restent menaçantes. "On ne refuse rien à des hommes comme vous !" répond l'officier. Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu'au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée. L'empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Etranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d'or sur les murs des Invalides à Paris. "
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