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Ce numéro étudie les récits d'injustice, infligées ou subies, dans la littérature de jeunesse. La soif d'équité parcourt les cultures de jeunesse, faisant émerger des figures de justiciers populaires encore « réalistes » (du Bossu de Paul Féval au héros d'Eugène Le Roy, Jacquou le Croquant), mais qui peu à peu vont muter en constructions surnaturelles, le masque contribuant souvent à procurer une double identité fantasmagorique.
Ces « raccommodeurs de destinées », pour parler comme Francis Lacassin, deviennent ainsi les dépositaires de valeurs temporairement défaillantes, qu'ils vont s'ingénier à rétablir, à l'instar de Fantômette et de Daredevil, à moins que l'on ne leur préfère Constance Kopp, la shérif intrépide d'Amy Stewart, ou Buffy, la Tueuse élue au coeur blessé.
Romans et séries font donc circuler les grand invariants de l'imaginaire justicier : la loi, la morale, l'oubli et le pardon, la vengeance ou la réparation y trouvent tour à tour matière à fiction.
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