80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« La beauté d'un paysage réside dans sa tristesse » Ahmet Rasim. Orhan Pamuk m'a montré Istanbul. Cette capitale d'un Empire au portes de l'Orient qui se cherche une identité entre Asie et Europe, tradition et modernité, religion et laïcité. J'avais imaginé la fureur, le bruit, les couleurs, les petites ruelles, où seraient cachées les traces d'un passé millénaire dont Istanbul ne pourrait se défaire, ne voudrait se défaire... J'avais imaginé une lumière entre terre et mer, entre laideur et beauté où grouillerait un peuple fier de son histoire. J'ai cherché, j'ai lu ce qui laisserait rêver à l'Ame de cette ville. « Istanbul est morte juste après ma naissance (..) Il n'y a plus rien à photographier à Istanbul (...) La vie n'a plus aucun gout, aucun esprit, aucune esthétique. Et il se peut que des jeunes puissent la regarder mieux que moi, mais il n'en existe pas encore de ces jeunes à l'oeil amoureux, j'attend toujours » Ces mots désabusés de Ara Güler excitent encore plus mon désir et envie d'Istanbul. Que vais-je trouver là-bas .. la vie des traditionalistes musulmans, mêlée aux contrastes de la modernité.
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