Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Ce roman nous entraîne dans la tête d’une femme, écrivain et professeur, qui va nous narrer son existence, de la création de sa vie de famille au déclin de son couple.
Ce qui perturbe dès le début de ce roman, c’est le mode narratif utilisé par l’auteure. Constitué de très courts chapitres, passant d’un événement à un autre, sans transition et sans lien évident, ce roman m’a dans un premier temps désorienté. Ce n’était qu’une suite incohérente d’anecdotes, de grandes pensées, de réflexions personnelles, de dialogues…Mais au fil des pages, j’ai compris que la narratrice nous exposait son quotidien dont elle nous livrait des bribes tout azimut, un élément en entrainant un autre. Page après page, je me suis donc adapté à ce style atypique. Mais l’excentricité de la forme n’a pas eu l’effet escompté sur le fond et je suis resté à la porte de ce livre. Je n’ai pas trouvé les clés pour apprécier le drame vécu par cette femme. Les changements de caps sont tellement fréquents que le rythme de pensée en devient haché et que par conséquent les malheurs racontés perdent de leur intérêt. Le style d’une grande originalité ne sert pas le propos et va même à l’encontre de la profondeur que méritait le sujet.
Ce livre est un OVNI littéraire! Je ne sais guère dans quel registre le classer, puisque pour moi, ce n’est pas un roman, que ça ressemble plus à une sorte de journal intime, ou à un recueil de pensées.
L’héroïne, est en pleine introspection sur son existence. Son boulot d’écrivain et d’enseignante d’écriture, son mariage, sa fille,… Jusqu’au jour, où elle découvre que son mari a une aventure extraconjugale. Et là, c’est le drame…
On sent que l’héroïne est une personne fragile, que la moindre petite chose est susceptible de la faire basculer. Sera-t-elle assez forte pour surmonter cette épreuve ? Le couple réussira-t-il à s’en sortir?
Ce fut une lecture douloureuse, tellement la construction des chapitres et des paragraphes sont décousus. Ça part dans tous les sens et même en s’accrochant bien, il est difficile de suivre les pensées de la protagoniste. On se laisse emporter par le flot des propos plus ou moins cohérent, car il y a des citations et des anecdotes intéressantes. Néanmoins, vendu comme étant « extrêmement drôle », j’ai du sourire que quelques fois et pourtant, je suis comme on dit, une bonne cliente.
Je n’ai pas trop aimé ce roman. Je m’attendais vraiment à une histoire romancé d’un couple s’échangeant des missives, alors que l’on est vraiment dans (et rien que dans) les pensées de l’héroïne. C’est très étrange à lire. Un peu comme quand on discute avec une personne qui passe du coq à l’âne, les miscellanées de Jenny Offill sont dures à comprendre, car il n’y a pas vraiment de fil conducteur entre les paragraphes. Une fois qu’on ne cherche pas à comprendre le sens de l’histoire, ça se lit vite. Mais faut vraiment pas essayer de chercher à comprendre !!! C’est un livre, pour ma part, sans grand intérêt.
Jenny Offill, nous raconte surtout son histoire, puisque les biographies entre elle et son héroïne sont assez similaires. De plus, le fait qu’aucuns des personnages ne portent un prénom me renforce dans cette idée.