"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La narratrice, professeur de littérature à l'université est également documentaliste dans une revue scientifique chargée de la rubrique « Le Saviez-vous ? » Elle essaie ou a essayé de vivre de sa plume en servant de nègre à un riche qui veut écrire un livre sur la conquête de l'Espace. Elle vit dans un appartement infesté de souris. Après une première fausse couche, elle met au monde un bébé, une petite fille qui pleure beaucoup et très fort. Elle se dispute de plus en plus souvent avec son mari. Petit à petit son couple part à vau-l'eau. Son mari commence par lui proposer une séparation provisoire. La narratrice se doute bien qu'elle finira par se retrouver un jour seule avec sa fille...
De l'autofiction au nombrilisme, il n'y a qu'un pas que Jenny Offill franchit allégrement. Avec un sujet aussi quelconque et aussi peu original, il lui aurait fallu être une narratrice et une styliste de haute volée pour dépasser le niveau du journal intime juste bon à aller dormir au fond d'un tiroir. Le lecteur se demande d'ailleurs quelle vilaine mouche a piqué l'éditeur pour oser proposer pareille somme d'insignifiance et de faiblesse narrative. Commencée à la première personne du singulier, cette juxtaposition de notes, anecdotes et impressions jetées à la va vite et sans ordre ni soupçon d'intrigue vraiment construite, se termine à la troisième personne du singulier avec pour personnage « la femme » ! De qui parle-t-elle ? D'elle-même ? D'une autre ? De l'éternel féminin ? Un flou pas très artistique règne dans ce texte assez ennuyeux et déplaisant autant par le fond que par la forme. Seul point positif : une relative brièveté du discours (132 pages) avec quand même quelques redîtes et répétitions. Vite lu, vite oublié...
Page 100: ouf! Ce roman n'a ni queue, ni tête! Il m'est difficile de comprendre le sens de cette histoire, si tant est qu'il y en a une. j'espère que la suite est un peu mieux, parce que là, c'est assez déroutant.
Pause à la page 100: Ce qui perturbe dès le début de ce roman, c’est le mode narratif utilisé par l’auteure. Constitué de très courts chapitres, on passe d’un événement à un autre, sans transition et sans lien évident. Mais au fil des pages, on comprend que la narratrice nous expose le quotidien de sa vie, et livre ses anecdotes tout azimut, un élément en entrainant un autre. Je me suis adapté au style après quelles pages mais il va vraiment falloir que l'histoire commence...
PAGE 100:La couverture du livre avec une tête organisée en puzzle donne tout de suite le ton...
Le début est assez déroutant,mais l'épreuve que vit le personnage principal aussi...et c'est à partir de la page 100 que le problème sera vraiment exposé,cette concision dans le roman me plaît beaucoup,j'ai hâte de connaître la suite!
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