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Brunuis et le cinéma

Couverture du livre « Brunuis et le cinéma » de Alain Keit aux éditions Nouvelles Editions Place
Résumé:

Force de passer leur vie à traquer l'invisible, certains poètes risquent par un pervers mécanisme de devenir eux-mêmes peu visibles, cachés par leur propre ombre. D'autant plus si cette ombre est grande et étendue. Révélateur, éclaireur, cinéphile précieux, théoricien précis, comédien, cinéaste,... Voir plus

Force de passer leur vie à traquer l'invisible, certains poètes risquent par un pervers mécanisme de devenir eux-mêmes peu visibles, cachés par leur propre ombre. D'autant plus si cette ombre est grande et étendue. Révélateur, éclaireur, cinéphile précieux, théoricien précis, comédien, cinéaste, monteur, traducteur. Jacques-Bernard Brunius reste aujourd'hui encore mal identifié par le tout-public. Son nom et l'ampleur de son travail sont respectés, admirés par ses pairs ; celles et ceux qui le reconnaissent n'ont nul besoin qu'on leur rappelle que, Brunius, « c'est l'homme au maillot rayé qui gambade après Jane Marken dans Partie de Campagne de Jean Renoir ou le client qui réclame un béret français dans L'affaire et dans le sac de Pierre Prévert ». D'ailleurs ces repères ne servent pas à grand-chose. Sa silhouette longiligne et sa voix un peu traînante ne disent rien des films qu'il a écrits et réalisés, de ses critiques, de ses découvertes, de son action au sein du groupe surréaliste, de son constant combat pour révéler la modernité des avant-gardes ou dénoncer leur imposture. Ce travail s'attardera principalement sur les films de Jacques-Bernard Brunius, leurs grandes respirations et inspirations surréalistes, leurs lignes droites, brisées, courbes ; lignes à l'image des chemins qu'il a tracés et suivis.

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