A la découverte de Raymond Radiguet et du Paris artistiques des années 20
Paris, 1917. Un tout jeune garçon se presse pour rejoindre sa maîtresse, de dix ans son aînée. Il veut aller vite, trop vite. Il ne sait pas encore qu'il porte en lui le génie de la littérature et que son parcours de comète se mêlera aux destinées de Coco Chanel, Max Jacob, Picasso, Breton et Aragon, et surtout à celle de Jean Cocteau... Mais il est persuadé qu'il a de grandes choses à accomplir et peu de temps pour y parvenir. Raymond Radiguet, futur auteur du Diable au corps, va tutoyer les étoiles et s'y brûler.
Jessica L. Nelson fait revivre une époque culturelle et intellectuelle, celle de l'immédiat après-guerre de 1914-1918, au fil du portrait tout en finesse d'un personnage dont le nom, un siècle après sa mort, résonne encore comme une légende.
A la découverte de Raymond Radiguet et du Paris artistiques des années 20
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Ce roman est celui de la vie courte et singulière de Raymond Radiguet
Avec cette histoire, Jessica Nelson nous entraîne dans la période de l’après 1ère guerre mondiale et nous décrit les bouillonnants quartiers artistiques parisiens.
Avec une écriture limpide et très vivante, l’auteure nous livre une histoire passionnante en faisant intervenir nombre d’artistes, écrivains, musiciens, tout le Paris artistique de l’époque.
On imagine bien que dans ces années 20, au sortir de quatre années épouvantables de guerre, le « lâcher-prise » était répandu, que les fêtes se réinventaient, les intellectuels renaissaient. C’est ainsi qu’ est né le « dadaïsme ». En peinture, on défendait déjà le « cubisme », tel le poète et critique d’art André Salmon
Dans ce roman, on trouve aussi Modigliani et sa vie de couple tumultueuse et aussi Picasso, ici portraitiste. Picasso était curieux de découvrir ce qui se cachait derrière ce jeune homme dont tout Paris parlait, certain(e)s avec enthousiasme, d’autres très critiques.
On imagine bien qu’un jeune homme ambitieux, qui ne manque pas d’audace, et qui se targue de devenir écrivain à moins de vingt ans ne fait pas l’unanimité dans le milieu intellectuel / artistique.
Ce livre est un rappel de ce qu’a pu être Paris dans les années 20.
Je crois aussi qu’on ne pouvait pas écrire un roman sur Raymond Radiguet sans parler de Jean Cocteau, qui fut son ami, son mentor, celui qui, avec sa grande sensibilité a contribué à la naissance de l’écrivain Radiguet, et qui, sans doute, s’en est voulu de son inefficacité à l’empêcher de sombrer dans les tréfonds de l’alcool et de l’opium.
Ce roman nous compte admirablement la vie d’un personnage hors du commun qui, sur sa vie éphémère d’écrivain, a atteint un de ces objectifs, c’est d’être passé à la postérité .
Merci à Lecteur.com de m’avoir permis de découvrir ce livre magnifique
Reçu dans le cadre du Cercle Livresque et du Prix Orange du Livre, Brillant comme une larme est le premier livre que je lis de Jessica L. Nelson.
Cette biographie romancée de Raymond Radiguet restitue parfaitement l'atmosphère de l'entre-deux guerres, les folles soirées parisiennes au Boeuf sur le toit, les spectacles du cirque Medrano ou encore les bals qui lui inspireront Le Bal du Comte D'Orgel.
On ressent l'urgence de vivre de ce jeune "prodige" de la littérature qui pressentait que sa vie serait courte et qu'il aurait peu de temps pour laisser sa trace dans le monde culturel et intellectuel Parisien.
Monde dans lequel il croise bon nombre de personnalités comme Picasso, Modigliani, Coco Chanel ou Georges Auric et bien d'autres encore.
Mais la rencontre qui, sans conteste, marquera le plus la vie du jeune auteur est celle de Jean Cocteau qui, fortement épris de Raymond, le prendra sous son aile et l'éloignera du tumulte de la capitale pour qu'il puisse se consacrer à l'écriture et notamment à celle du Diable au corps. Roman largement inspiré par l'histoire d'Amour qu'a vécu Raymond, alors âgé de 14 ans, avec Alice de 10 ans son ainée et mariée à un poilu ... Histoire au combien sulfureuse !
Si Radiguet est décrit comme un jeune homme qui ne laisse pas indifférent, soit on le déteste soit on est conquis, je l'ai pour ma part trouvé assez désagréable, opportuniste et très imbu de sa personne, "un sale gosse qui se prend pour un génie".
Mais j'ai trouvé l'écriture élégante et plaisante. La lecture est fluide et très rythmée grâce à des phrases courtes, à l'image de l'étoile filante que fut Raymond Radiguet.
Tout d’abord, un grand merci aux éditions Albin Michel et Lecteurs.com, pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
Immersion dans le Paris de l’après-guerre ; qui apportera enfin la libération des mœurs après 4 ans de guerre, et toutes ses atrocités. Ainsi naquit, un besoin irrépressible de s’amuser, de jouir enfin de la vie. Avec pour fil conducteur, Raymond Radiguet, et la kyrielle de personnalités qui partageront ou traverseront sa courte existence. Citons notamment : Apollinaire, Max Jacob, Picasso, Aragon, Jean Hugo, Man Ray et bien sûr Jean Cocteau…
Or donc, Raymond, possède en lui, le talent de la plume d’écrivain - même si il en doute en permanence – et se met au défi de conquérir l’amour d’une jeune institutrice, Alice Saunier, un amour viscéral d’un jeune garçon pour une jeune femme de 10 ans son aînée.
Que de tabous à franchir, de barrières sociales à esquiver…Début d’une progression de ses futures conquêtes, dans un Paris festif où règnent la futilité, la frivolité, et surtout les convenances et jalousies ! Avec également les dangers de l’alcool et de l’opium, qui donnent des fulgurances intellectuelles puis après l’abrutissement physique et moral. Mais Raymond gère, où croit gérer cette vie nocturne. Il est tenu d’écrire, mais dans le calme, voire seul ; et y parvient grâce à l’amitié indéfectible de Cocteau…Mais comme Icare, il va se brûler les ailes dans sa courte existence de 20 ans. Qui lui permettra cependant de rédiger : « L’âge ingrat qui deviendra Le diable au corps »ainsi que « le bal du comte d’Orgel ».
Brillant de fluidité, brillant de simplicité, brillant de multiples rencontres ; un vrai régal de lecture où l’on se trouve, également, emporté par cette vie parisienne trépidante et spectateur de l’ascension et la chute d’une étoile qui brillât comme une larme…
Ce livre est une belle surprise. Une biographie romancée de l'ecrivain Raymond Radiguet. C'est un écrivain que je n'ai jamais lu et que je ne connais pas bien. C'est donc avec grand plaisir que j'ai découvert la vie de ce jeune génie.
La vie de cet écrivain se prête parfaitement à un roman et il faut avouer que ce livre est maîtrisé de bout en bout par Jessica Nelson. Le style est agréable à suivre, c'est bien rythmé, parfaitement documenté et c'est une bonne première approche / découverte de cet écrivain qui est proposé là. On y croise bien sur aussi les personnages célèbres qui ont accompagné l'ecrivain pendant sa courte vie (Jean Cocteau, Picasso, Modigliani, Jean Hugo...).
Au-delà de la vie de l'ecrivain, ce livre est aussi une plongée dans la société française pendant les années qui verront la fin du premier conflit mondial et la période d'après-guerre.
Un roman très intéressant donc, bien écrit. On en apprend pas mal sur ce jeune prodige de la littérature et sur les différentes phases de sa vie. Cela donne envie de se (re)plonger dans l'œuvre de Raymond Radiguet avec ces éclairages en tête. Une surprise que je recommande sans hesiter.
Ma note : 4,5/5
On découvre avec plaisir le destin de ce génie, feu follet de la littérature. L'écriture rythmée, les phrases bondissantes s'accordent à la vie trépidente de ce jeune garçon, tourmenté et brillant. Jessica Nelson nous rend humain ce jeune homme et accesible ce Paris intellectuel et culturel de l'après guerre. On fréquente les surréalistes, Breton, Aragon, Picasso, Valentine Hugo, et surtout Cocteau, ami, confident ou plus de Raymond Radiguet. Cocteau qui le propulsa dans ce monde galvanisant.
Cette boule de feu, à 14 ans vit comme un adulte, maîtresses, travail acharné, alcools. Nous sommes attirés par Radiguet comme le furent ses contemporains.
Avec Brillant comme une larme, on plonge dans le Paris mondain de la Première Guerre Mondiale pour suivre la vie de Raymond Radiguet, jeune écrivain, qui deviendra l’auteur du Diable au Corps.
Radiguet brûle la vie par les deux bouts. Assoiffé de réussite, il n’hésite pas à user de ses charmes pour arriver à ses fins, faisant tourner la tête et le cœur de ses prétendants, hommes et femmes.
Cette œuvre est magnifiquement documentée. Biographie, roman, un peu les deux ? au final, peu importe, Radiguet émeut, fascine, transporte.
Les descriptions sont si fines que, le temps de la lecture, j’ai réussi à oublier que je vivais, moi, dans une réalité qui se déroule un siècle plus tard.
Une très belle œuvre, à découvrir, que l’on connaisse ou non Radiguet, tant le côté romancé est plaisant.
Jessica Louise Nelson est une romancière et éditrice française. Elle a été conseillère littéraire pour différentes émissions télévisuelles. Elle est également cofondatrice du Prix de la Closerie des Lilas et des éditions des Saints Pères. Brillant comme une larme est son quatrième roman, publié chez Albin Michel.
Paris, 1917. Un tout jeune garçon se presse pour rejoindre sa maîtresse, de dix ans son aînée. Il veut aller vite, trop vite. Il ne sait pas encore qu'il porte en lui le génie de la littérature et que son parcours de comète se mêlera aux destinées de Coco Chanel, Max Jacob, Picasso, Breton et Aragon, et surtout à celle de Jean Cocteau… Mais il est persuadé qu'il a de grandes choses à accomplir et peu de temps pour y parvenir. Raymond Radiguet, futur auteur du Diable au corps, va tutoyer les étoiles et s'y brûler.
Avec Brillant comme une larme Jessica Louise Nelson fait revivre une époque culturelle et intellectuelle, celle de l'immédiat après-guerre de 1914-1918. Elle dresse le portrait tout en finesse de Raymond Radiguet, ce jeune auteur originaire de Saint-Maur qui a le diable au corps.
Précoce, Radiguet sort tout juste de l'enfance lorsqu'il séduit Alice son institutrice de dix ans son aînée et mariée. Sentant le vent du scandale souffler, ce séducteur prépubère fuira sa banlieue pour errer dans la capitale à la recherche du journal qui publiera ses dessins ou articles. Assoiffé de reconnaissance, ce jeune prodige n'a plus qu'une obsession, marquer à jamais son époque, être connu. Audacieux, éminemment intelligent, il est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Dès lors, il va muer en oiseau de nuit, fréquenter tous les lieux à la mode, côtoyer les artistes les plus influents tels que Coco Chanel, Modigliani, Max Jacob, Picasso, Breton, Aragon et surtout Jean Cocteau. Impressionné par le jeune impétueux et épris de lui, ce dernier le prendra sous son aile. Il permettra à Raymond Radiguet à la santé délicate et de plus en plus dégradée du fait de ses excès à répétition d'achever l'écriture de son roman qui lui ouvrira les portes de la postérité. le nom de Raymond Radiguet est à jamais associé à ceux des grands auteurs français, grâce à son célèbre roman le diable au corps. Il a été emporté par une fièvre typhoïde alors qu'il n'avait pas vingt ans.
Brillant comme une larme restitue l'ambiance de ces années folles et Jessica Louise Nelson rend hommage à la détermination d'un auteur qui voulait tutoyer les étoiles.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2020/05/mon-avis-sur-brillant-comme-une-larme.html
Passionnant roman biographique ou biographie romancée sur Raymond Radiguet (1903-1923), météore de la littérature française au sortir de la première guerre mondiale, auteur du "Diable au corps" écrit à 19 ans, emporté par la fièvre typhoïde à 20 ans.
On suit Radiguet de 1917 à 1923, de son histoire d'amour avec Alice, alors qu'il n'a que 14 ans, l'institutrice de 10 ans son aînée, mariée à un poilu qui sera Marthe dans "Le diable au corps" à sa profonde amitié avec Cocteau à travers le Paris du début des Années Folles.
Jessica L. Nelson n'essaye pas de faire de Radiguet un héros, un mythe, un dieu; elle le dépeint tel qu'il était avec ses défauts, son égoïsme, sa soif d'être reconnu à tout prix et sa volonté de laisser une trace en littérature; il est lâche et inconstant avec les nombreuses femmes qu'il séduit et qu'il abandonne.
Et pourtant, nous sommes attirés par cet adolescent hors norme, brillant, d'une intelligence remarquable, rongé par ses démons et ses excès de toute sorte : alcool, femmes, drogue, fêtes nocturnes sans fin. On ressent sa fièvre d'écrire , l'accouchement difficile de ses textes; on découvre le processus de l'écriture chez lui mais aussi chez Cocteau. Radiguet est un insatisfait perpétuel, toujours à la recherche de plus, de plus haut, de plus loin.
Nous entrons, avec Radiguet dans le Paris d'après-guerre, qui attire les artistes du monde entier, bouillonnant , exubérant, innovateur et nous faisons la connaissance de Picasso, Apollinaire, Aragon, Breton, Modigliani, Max Jacob et d'autres.
J'ai aimé découvrir plus intimement cet auteur que j'avais lu adolescente et que j'ai envie de relire maintenant que je le connais mieux; j'ai aussi aimé évoluer avec Radiguet dans ce Paris du début des Années Folles au plus près de celles et ceux qui ont marqué de leur empreinte artistique cette période féconde. Un petit bémol au sujet des deux séances de spiritisme à quelques mois de la mort de Radiguet que j'ai trouvé totalement incongrues.
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