80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À Paris, de 2005 à aujourd'hui, je portais ma mère au pinacle. C'était pour moi une belle, une grande muse. Je pensais que ce que je n'obtenais pas physiquement, je le gagnerai par les mots.
Lui donner une vie ou un destin, faire d'elle une héroïne de roman me semblaient être un hommage approprié. Écrire sur ma mère constituait plus qu'un souhait, c'était un point de départ.
Erreur. Illusion. Aujourd'hui, c'est un point de rupture. Une rupture totale. Elle m'a trop menti. Et a oublié que mentir à sa fille débouche souvent sur un roman incisif. Je peux tolérer qu'elle m'ait caché sa deuxième fille.
Tout comme je peux excuser ses relations politiques. Mais je ne peux approuver un crime. Non. D'iconophile, je deviens iconoclaste.
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